Les villageois de Beni Aâzem, relevant de la commune de Lakhdaria, une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bouira, interpellent les élus locaux, ainsi que le chef de l'exécutif de Bouira, afin de leur offrir des commodités de base telles l'eau, l'électricité et le gaz. S'agissant du problème du raccordement au réseau AEP, les villageois ont souligné le fait que plusieurs demandes ont été introduites auprès des services concernés, mais en vain. Ce village, faut-il le signaler, est situé à quelques encablures du barrage de Koudiet Acerdoune, lequel alimente la majeure partie de la daïra de Lakhdaria. Selon quelques citoyens, les autorités de la wilaya s'étaient pourtant engagées à accélérer les travaux de raccordement en eau potable via ce barrage, mais pour l'heure, ils sont encore réduits à s'approvisionner à travers les camions-citernes. Concernant le raccordement au gaz naturel, ces villageois se disent désespérés de ne pas le voir arriver dans leurs foyers. "Même les bonbonnes de gaz butane nous font défaut, nous avons carrément recours au bois pour nos besoins en cuisine et en chauffage", disent-ils. Renseignement pris au niveau des services de l'APC de Lakhdaria, ces derniers ont indiqué qu'aucun projet de raccordement pour cette localité de 400 âmes n'est inscrit pour le moment. L'électricité, quant à elle, connaîtrait selon ces villageois de récurrentes coupures. Une information que nous n'avons pu vérifier auprès des services de la SDC de Bouira. En revanche, ce qui est certain, c'est l'état lamentable de la route qui mène vers cette bourgade. Les nids-de-poule et les crevasses y sont légion, sans parler de la gadoue qui refait surface à la moindre ondée. Ces villageois sollicitent en urgence l'intervention du maire de Lakhdaria, ainsi que du chef de daïra dans le but de désenclaver leur village. R. B.