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Les doutes
18e partie
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2016

Résumé : Un coup de fil de Mokhtar, des plus innocents, rend furieux Akli. Il doute de son cousin et de sa femme. Il est si furieux qu'il s'en prend à elle, violemment, au point de l'assommer.
-Je te demande pardon., je me suis laissé emporter, murmure Akli, soulagé de ne plus craindre pour sa vie. Comment tu sens-tu ?
-J'ai mal partout.
Fadhéla se met à pleurer en se rappelant ce qui s'était passé, la violence de ces coups. Et voilà où elle était, à peine mariée à lui.
Jamais elle ne s'était imaginée qu'il la battrait un jour. Ils s'étaient mariés par amour. Elle n'avait pas hésité à quitter sa famille pour lui. Ce séjour en France était censé être leur voyage de noces, et non le début d'un cauchemar qui la paralysait. Son mari venait de prouver qu'il se portait bien. Que physiquement, personne ne pourrait prendre le dessus sur lui.
Elle réalise qu'elle ne le connaissait pas aussi bien qu'elle l'avait cru. Tous ces gestes attentionnés et ces mots d'amour cachaient un homme qui s'enflammait vite et devenait un monstre lorsqu'il était jaloux.
Fadhéla avait si mal qu'elle souffrait, chaque fois qu'elle respirait. Pourquoi cela lui était-il arrivé ?
-J'ai mal, souffre-t-elle. Emmène-moi à l'hôpital ! le prie-t-elle.
-Tu n'as pas besoin d'aller à l'hôpital, répond Akli. J'ai amené un médecin. Il t'a examinée. Ce n'est pas grave. Un jour ou deux de repos et tu seras rétablie ! Et puis, tu es toi-même médecin, tu peux te soigner, panser tes blessures sans l'aide de quiconque !
-Je voudrais rentrer à la maison, dit-elle. Je voudrais voir ma mère.
-Après notre voyage, lui assure Akli. C'est dommage que Mokhtar ait réussi à en gâcher le début. J'aurais dû me douter que sa gentillesse cachait son intention de te séduire !
-Tu te trompes sur son compte, le défend Fadhéla. Il n'avait aucune arrière-pensée. Je devais le contacter s'il y avait du nouveau. Mais tu as l'esprit mal tourné ! Tu ne me crois toujours pas ?
-Comment peux-tu être aussi naïve ? s'écrie Akli. C'est clair comme de l'eau de roche. C'était un prétexte pour sympathiser avec toi avant de tenter sa chance à la prochaine occasion quand vous vous verrez ! S'il vit encore en célibataire, c'est parce que les femmes ici ne manquent pas de tomber dans ses bras ! C'est mon cousin, c'est un beau parleur ! Je le connais bien ! Je connais tous ses coups bas ! Mais à moi, dit-il en se pointant du doigt, il ne me la fera pas ! rétorque Akli. Ça m'a fait de la peine de découvrir que tu es tombée dans son piège. Zaâma, tu as fait des études, tu connais la vie et ses aléas ! On est à peine mariés que tu parles avec lui, tu prends note de son numéro ! Ces pièges, il peut les poser ailleurs !
-Je ne suis pas naïve et il n'y avait aucun piège, insiste la jeune femme. J'ai découvert à mes dépens que tu es de nature suspicieuse, jalouse et brutale. Sans raison.
-Parce que je t'aime, murmure Akli. Je ne veux pas que tu regardes un autre que moi.
-Ce n'était pas la cas pourtant !
-Je craignais que cette nuit où on n'a rien partagé te pousse à regarder ailleurs, prétexte Akli. Je pensais être à la hauteur, répondre à ton envie. J'étais frustré !
-Tu aurais pu l'exprimer autrement que par les coups, lui reproche-t-elle. On a eu plusieurs occasions de parler de ce problème. J'aurais pu y remédier !
-Dès que tu iras mieux, on ira loin d'ici. On reprendra tout à zéro. Je tiens à te faire oublier cet instant horrible. J'ignore si tu pourras un jour me pardonner.
Fadhéla l'ignore aussi, mais Akli, les jours et semaines qui suivent, réussit à lui faire oublier cet incident qui aurait pu nuire à leur mariage. Akli est redevenu doux, prévenant et il la gâte pour lui prouver combien il l'aimait. Fadhéla et Akli durant deux mois vont d'une ville à une autre. Akli l'emmène au cinéma et dans des restaurants chic où ils peuvent aussi danser jusqu'à une heure tardive de la nuit. Le matin, ils font toujours la grasse matinée, mais comme toujours, les bonnes choses ont une fin.
Fadhéla a un petit pincement au cœur quand ils s'apprêtent à rentrer au pays. Akli a prévenu ses enfants de leur retour et ils doivent passer la première nuit chez son aîné. Fadhéla aurait voulu qu'ils rentrent directement chez eux mais Akli refuse catégoriquement. Sa famille lui a manqué. À Fadhéla aussi, mais elle ne peut en parler à personne. Sa famille lui avait demandé de choisir. Même si elle se savait reniée par les siens, elle ne pouvait s'empêcher de penser souvent à eux et d'espérer une réconciliation avec eux. Ils lui manquaient terriblement. Mais à qui le dire ? À qui se confier ? Personne. Tous s'étaient détournés d'elle comme si elle était une pestiférée.
(À suivre) A. K.


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