Les professeurs en médecine ne parviennent pas à s'entendre sur un âge précis de départ à la retraite. Les uns ne souhaitent pas quitter leurs fonctions avant les 70 ans au plus tôt. D'autres estiment raisonnable de partir en retraire à l'âge de 65 ans et laisser ainsi l'opportunité à des praticiens plus jeunes de gérer les services. Et c'est justement ce seuil qui a été retenu par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui vient de signer un arrêté fixant l'âge de départ à la retraite des praticiens de la santé à 65 ans. Il reste la signature du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour que la mesure soit effective. Comme le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) a donné, à son propos, son aval au département de tutelle, son président a rendu son mandat sous pression. En parallèle, il y a eu création, la semaine dernière, du Syndicat national des rangs magistraux (Snaram) sous l'égide de l'UGTA, par des professeurs qui n'ont pas adhéré à la démarche du Snechu. Dans cette guerre en sourdine des professeurs en médecine, le CHU Blida est particulièrement au centre de la tourmente. Pour cause, la présidente par intérim du Snechu et le SG du Snaram exercent tous les deux dans cette enceinte hospitalière.