Médéa : Commémoration de la mort du commandant Si Lakhdar La wilaya de Médéa a célébré, samedi, le 58e anniversaire de la mort du commandant Mokrani Rabah dit Si Lakhdar, en présence de Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), des autorités locales et de nombreux compagnons d'armes du martyr. C'est à la fraction Ouled Saïd, sur le flanc du djebel Boulekroune où le chahid est tombé au champ d'honneur, dans la commune de Djouab (70 km à l'est du chef-lieu de wilaya), que les festivités commémoratives ont eu lieu. Le secrétaire général de l'ONM a évoqué dans son allocution les qualités du chahid et de tous les combattants tombés au champ d'honneur qui ont sacrifié leur vie pour le recouvrement de la liberté et de l'indépendance du pays. Cette commémoration est une occasion de transmettre le message aux générations présentes et futures pour leur faire connaître les luttes héroïques de leurs aînés, à l'image de Si Lakhdar. L'orateur a mis l'accent sur les nombreux hauts faits d'armes du chahid qui ont occasionné des pertes aux colonnes françaises avant de tomber au champ d'honneur au cours de la bataille de djebel Boulekroune, le 5 mars 1958. Né à Lakhdaria ex-Palestro, le commandant Saïd Mokrani possédait de grandes valeurs morales et était doté d'une intégrité exemplaire, qualités qui s'ajoutaient à son courage à toute épreuve. Il devenait l'un des chefs de l'unité de commandos Khodja, qui mena des actes spectaculaires contre les forces coloniales. Il a formé des unités de combat dans la zone comprise entre Bouira et Aïn Bessam, et a été ensuite promu chef de la compagnie d'élite, puis officier en 1956 et membre de la Wilaya IV historique en 1958. Il tomba au champ d'honneur le 5 mars 1958 près de Djouab, les armes à la main, après une bataille héroïque contre l'ennemi. M. EL BEY Cnas de M'sila : 1056 marchands informels ont bénéficié de la couverture sociale en 2015 Durant l'année 2015, la Cnas de M'sila a été classée première à l'échelle nationale en réussissant à convaincre pas moins de 1056 marchands et ouvriers informels à bénéficier de la couverture sociale. Selon le directeur par intérim de la Cnas de M'sila, Fethi Chetih, ce chiffre représente 30% des adhérents en 2015 à l'échelle nationale. Notre interlocuteur n'a pas hésité à rappeler à ceux qui activent dans le marché informel et qui n'ont aucune couverture sociale qu'avec 2160 DA par mois, les marchands de l'informel peuvent bénéficier d'une assurance sociale. "Cette assurance couvre les frais médicaux de l'assuré et de ses ayants droit, ascendants et descendants", ajoute-t-il, en précisant que même les frais de maternité sont pris en charge. "Ces 2160 DA par mois sont l'équivalent de 12% du Snmg. Ces dispositions sont applicables pour une période transitoire de trois ans. Passé cette période, ils payeront la même somme que tout le monde", explique-t-il. M. Chetih a annoncé que durant cette période, 382 inspections ont été effectuées et 636 infractions ont été relevées, dont 612 pour non-déclaration d'ouvriers et 24 pour non-déclaration d'activités. C. B. Bouira Les villageois de Bouaiche affirment "boire du poison" : Le réseau d'AEP est-il dangereux ? Les villageois de Bouaiche, une localité située à la sortie est de la commune de Bechloul, interpellent les services de l'ADE de Bouira afin de réhabiliter les conduites d'AEP, qui seraient selon eux, vecteurs de maladies hydatiques. D'après certains villageois, le réseau actuellement en place est contaminé par l'amiante, et de ce fait, il constitue un véritable danger pour la population. "Nous buvons du poison !" s'exclament-ils. D'ailleurs, ces villageois refusent catégoriquement d'installer des compteurs d'eau, jusqu'à ce que le réseau AEP soit entièrement rénové. Une décision collective, qui n'a pas été sans conséquence, d'après certains habitants, qui se disent victimes de représailles de la part de l'ADE de Bouira, qui aurait, selon nos interlocuteurs, coupé l'alimentation en eau potable pour ce village. "Le réseau existant est défectueux. En plus, il est fait en amiante !" tonnera un villageois. Avant d'ajouter : "Nous avons, à maintes reprises, alerté les responsables de l'ADE quant à cette situation, mais en vain (...) Nous refusons d'installer des compteurs pour une matière à risque", a-t-il affirmé. Du côté de l'ADE de Bouira, on réfute catégoriquement ces accusations. "Ces villageois doivent installer un compteur pour bénéficier de l'eau, et le réseau est parfaitement sain", indique-t-on. Quoi qu'il en soit, cette situation pénalise fortement les villageois, qui menacent de recourir à la contestation, si aucune mesure effective n'est prise. R. B.