Le mauvais temps qui sévit ces derniers jours a mis à nu la précarité du réseau urbain de la ville de Guelma et dévoile manifestement la mauvaise qualité des travaux par les entreprises soumissionnaires. Un simple parcours du centre-ville et des quartiers périphériques confirme ce triste constat qui interpelle les services concernés censés contrôler les chantiers et s'assurer de la conformité des clauses des cahiers des charges. Les récentes précipitations de pluies ont pénalisé le cadre de vie des Guelmis qui évoluent dans un environnement hostile qui dévalorise l'image du chef-lieu de wilaya censé être une vitrine idéale. Pratiquement toutes les rues sont inondées par ces eaux pluviales qui déferlent sous forme de torrents dans tous les secteurs et handicapent la circulation des véhicules et des piétons qui sont aspergés copieusement ! Les voies urbaines deviennent des piscines, et c'est le cas au niveau des cités Gahdour, Champ de manœuvre, la Maouna, Bara, frères Rahabi, DNC, Bourouaïah, Findjel, Bensouilah, Mekhancha, etc. Le boulevard Souidani Boudjema, véritable poumon de la ville, n'a pas échappé à ces calamités qui enlaidissent la ville du 8-Mai-1945 ! Aussi, les dizaines de milliards de centimes octroyés par les pouvoirs publics au secteur des travaux publics partent en fumée puisque des dégradations apparaissent à la moindre chute de pluie. Cette situation est récurrente car elle ne fait qu'empirer au fil des ans. En dépit des instructions fermes du wali et des clauses des cahiers des charges, des intervenants qui agissent pour la pose souterraine de câbles téléphoniques, de conduites d'eau potable, de gaz naturel ou d'énergie électrique au ville et dans les cités périphériques sont à pointer du doigt ! En effet, une fois les travaux achevés, ils recouvrent les tranchées de pelletées de terre fraîche qui est emportée par les premières chutes de pluies, et ce sont donc des fossés assez profonds qui freinent et pénalisent la circulation des véhicules, toutes catégories confondues, qui progressent tels des escargots et créent un embouteillage monstre. Des citoyens saisissent ainsi les autorités locales afin de mettre le holà à ces dépassements déshonorants qui perdurent impunément. Hamid BAALI