La Fédération nationale des insuffisants rénaux (Fnir) organise, à l'Institut national du rein, une journée de sensibilisation et d'information sur l'insuffisance rénale le 19 mars. Cette rencontre est opportune pour évoquer, pour la énième fois, le déficit de l'Algérie en matière de la greffe rénale et accessoirement la dialyse péritonéale. Environ 20 000 patients souffrant d'insuffisance rénale sont sous hémodialyse. Le chiffre est donné par le président de la Fédération qui en égrène d'autres. L'Algérie enregistre 3000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année. En 2013, le nombre de centres spécialisés est passé à 300 structures assurant des soins à 18 000 malades. "Contrairement aux années précédente, la dialyse s'est nettement améliorée en termes de prise en charge grâce aux progrès enregistrés dans la recherche médicale", affirme le président de l'association. "Le coût de la prise en charge a baissé de 40% dans la mesure où l'Algérie fabrique les consommables de dialyse depuis 1992", poursuit-il. Dans ce contexte, il annonce que l'année 2016 sera celle de la sensibilisation à l'importance du don d'organes.