L'ex-entraîneur du Mouloudia d'Oran, Jean-Michel Cavalli, a mis à exécution ses menaces de saisir les instances internationales. Il vient d'introduire une plainte auprès du Tribunal arbitral du sport, réclamant 3 milliards de centimes au club. Dans le détail, l'ancien sélectionneur exige le versement des six mois de rémunération qui restaient sur la période de son contrat, soit un total d'un milliard 536 millions de centimes. Il estime, en outre, qu'il est en droit de recevoir 500 millions sous forme de dédommagement au préjudice causé par son limogeage. Enfin, il demande le remboursement de 4 000 euros qu'il aurait prêtés au président Mohamed Belhadj pour couvrir les frais du stage de préparation estivale à Berga, dans la proche banlieue de Barcelone (Espagne). La direction mouloudéenne est passée rapidement à l'offensive en engageant un avocat réputé pour contrecarrer ce qu'elle qualifie "d'appétit financier vorace" de son "ex-entraîneur qui a longtemps berné une partie des supporters en affirmant qu'il n'était pas intéressé par l'argent". Cette nouvelle affaire intervient au moment où l'un des actionnaires les plus influents du MCO, Hafid Belabbès, a été entendu par la justice dans le dossier l'opposant à Cavalli qui l'accuse de "diffamation". "Si dire que l'Algérie est un pays indépendant et souverain et qu'aucun étranger n'a le droit de dicter sa loi est une diffamation !", commente le mondialiste junior 1979 avec une certaine ironie.