Le bilan des attentats-suicides de Londres s'est alourdi hier à 55 morts, alors que les autorités égyptiennes affirmaient qu'un suspect, arrêté au Caire dans le cadre de l'enquête, n'avait aucun lien avec Al-Qaïda. Depuis Leeds, la famille de l'un des auteurs des attentats, Mohammed Sidique Khan, a pour sa part exprimé ses “profondes condoléances” aux victimes des attentats du 7 juillet, estimant que son fils avait subi un “lavage de cerveau”. Alors que l'enquête a pris une dimension internationale, explorant également un “lien” avec le Pakistan, le ministre égyptien de l'Intérieur Habib Al-Adly a affirmé que l'Egyptien Magdi Mahmoud Moustafa Nashar, 33 ans, arrêté au Caire dans la nuit de jeudi à vendredi, n'avait “aucun lien avec le réseau Al-Qaïda” et que “les informations publiées par les médias à ce sujet étaient sans aucun fondement”. Selon les autorités égyptiennes, Magdi Nashar, venu passer quelques semaines au Caire où habite sa famille, “a nié toute implication dans les explosions de Londres”. Il habitait Leeds, comme deux autres des auteurs des attentats de Londres. L'université de Leeds a précisé qu'il y était étudiant depuis cinq ans et avait obtenu, le 6 mai dernier, un doctorat en biochimie.