La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda Iman Faraoun, a indiqué, hier, lundi, que les résultats de l'appel d'offres relatif à l'exploitation de la 4G "seront connus le 23 mai et les lauréats ne seront tenus à aucun plafonnement concernant la couverture". "Les lauréats de l'appel d'offres lancé en janvier disposeront de trois mois pour la commercialisation de ce service dont la mise en exploitation est prévue au plus tard pour le dernier trimestre de l'année en cours", a indiqué Mme Faraoun dans un entretien à l'APS. "Contrairement à la 3G, aucun plafonnement n'est à prévoir pour ce qui est de la couverture 4G", a-t-elle ajouté, précisant que les opérateurs "auront la latitude de choisir le débit qui leur convient au prorata des moyens techniques et financiers dont ils disposent, avec pour seuil un taux de couverture de 10% dans les wilayas choisies durant les quatre premières années". "Cette formule a été adoptée pour permettre aux opérateurs d'assurer, en même temps, les communications GSM, la 3G et la 4G", a fait savoir la ministre. Invitée à donner plus de précisions sur le fait que l'appel d'offres ne s'est limité qu'aux trois opérateurs (Mobilis, Djezzy et Ooredoo), Mme Faraoun a rappelé que l'appel d'offres était ouvert à tous les opérateurs désireux d'investir dans cette technique, "mais aucun opérateur ne s'était manifesté à l'exception de ces trois opérateurs". Ce désintérêt, a ajouté la ministre, s'explique par le fait que l'opération ne présente aucune efficacité économique pour un autre opérateur appelé à rivaliser avec les opérateurs présents sur le marché de la téléphonie mobile, et ce, en un temps record, en vue d'installer son réseau à travers tout le territoire national, une opération extrêmement coûteuse. Un appel d'offres avait été lancé par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), auquel les trois opérateurs avaient souscrit en vue de lancer ce service dans les régions choisies, l'opération devant faire l'objet d'évaluation vers la fin mai. La première responsable du secteur a précisé que le recours à l'option du "Service universel" s'inscrivait dans le cadre du "développement durable et la garantie du service public".