Plus de 100 entreprises adhérant au Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi) ont pris part à la 6e édition de Simex qui a ouvert hier ses portes sous une chapiteau géant dressé sur l'esplanade du stade Mustapha-Tchaker à Blida. Ce rendez-vous, qui est dédié aux professionnels, a pour objectif de motiver et booster l'entreprise algérienne pour se développer davantage même si l'environnement économique est relativement hostile. D'ailleurs, le patron du Ceimi, Kamel Moula, n'a pas hésité a évoquer certains problèmes d'ordre surtout bureaucratique qui freinent l'évolution ou même la création des entreprises en Algérie. Dans un point de presse organisé en marge du salon, le patron de l'entreprise leader en cosmétique a longuement évoqué le problème de l'absence du foncier pour lancer l'investissement dans la wilaya de Blida. Selon lui, plus de 1 400 dossiers d'investissement déposés dans les services de la wilaya de Blida, depuis plusieurs années, attendent toujours une réponse positive pour se lancer. "Malgré la bonne volonté du wali, les investisseurs attendent toujours une réponse. Nous avons attiré l'attention du ministre de l'Industrie, mais rien n'a été fait jusque-là", souligne Kamel Moula. Ce dernier évoque également le problème de la bureaucratie qui, selon lui, persiste, malgré la bonne volonté des pouvoirs publics qui veulent éradiquer ce phénomène qui pollue l'environnement de l'entreprise. "Nous n'avons d'autre choix que de réussir notre économie. Il ne faut plus compter sur la rente pétrolière. Et il ne faut plus être dépendants de l'importation. C'est à nous de réussir. Il faut juste lever les obstacles", estime le président du Ceimi. K. FAWZI