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"Djezzy deviendra le leader du digital en Algérie"
Jean-Yves Charlier, CEO du groupe Vimpelcom à LIBERTE
Publié dans Liberté le 17 - 04 - 2016

Dans son premier entretien accordé à la presse algérienne, le patron du groupe russo-norvégien évoque le partenariat avec le FNI qui détient 51% du capital de Djezzy en tant que filiale algérienne et le qualifie d'unique et de fort. Il avance le montant d'un milliard de dollars en investissement pour les cinq années à venir et reconnaît que l'enjeu de la 4G va être absolument stratégique pour Djezzy. Au bout d'une année à la tête du groupe, durant laquelle il a rendu visite aux équipes algériennes à plusieurs reprises, Jean-Yves Charlier parle de stabilisation des résultats au niveau global, malgré la crise, et affiche beaucoup d'optimisme quant à l'avenir en prônant d'aller au-delà de l'activité traditionnelle des télécoms en misant sur le numérique.
Liberté : Quel bilan faites-vous, une année après votre nomination à la tête du groupe VimpelCom ?
Jean-Yves Charlier : Laissez-moi, d'abord, vous dire que les opportunités qui s'offrent au groupe sont réellement très intéressantes et vont, peut être, au delà de ce que j'avais évalué il y a de cela un an. Je continue à croire que les pays émergents offrent des opportunités beaucoup plus importantes que les pays industrialisés pour les télécommunications.
On est à l'aube de la 4G en Algérie, et c'est un événement important, c'est même une opportunité unique que nous souhaitons saisir chez Djezzy. Mais il ne faut pas perdre de vue que les véritables opportunités existent au delà des télécoms.
Les opportunités dans les pays émergents, à titre d'exemple, existent beaucoup plus au niveau du numérique. Alors il faut penser comment accompagner nos clients dans la découverte des opportunités qu'offre ce monde.
Aujourd'hui, en Algérie, je crois que c'est 15% de la population qui est bancarisée. Les banques en ligne, le micropaiement et tout ce qu'on peut faire dans le numérique via un smartphone sont réellement uniques pour un opérateur. L'autre dimension d'exception réside dans la convergence entre les métiers d'opérateurs avec les médias, et c'est un thème de developpement très intéressant dans les pays émergents.
Car au-delà des opportunités traditionnelles de télécommunications, nous voyons beaucoup d'autres d'opportunités de développement dans les géographies où nous opérons actuellement. Sur cette question de réflexion sur la première année, un des points essentiels pour moi, reste l'opportunité qui se présente à nous. Et pour tout cela, je peux dire, aujourd'hui, que la stratégie que j'ai mis en place il y a un an de cela commence véritablement à porter ses fruits à travers le monde. Nous voyons un Vimpelcom à nouveau en developpement avec une vision très claire et une stratégie bien énoncée qui aspire à être le numéro 1 ou le numero 2 dans tous les marchés dans lesquels nous opérons.

Vous estimez qu'il y a eu un changement radical ?
Oui, il s'agit d'un changement en profondeur. On peut même le qualifier de radical, et ce pour ce qui est de la stratégie de l'entreprise avec une vision très claire qui consiste à vouloir devenir un opérateur numérique et être leader et aller au delà des télécoms. C'est pour cela que je parlais, au tout début, d'opportunités. Ce qui me paraît absolument essentiel pour l'avenir, c'est de constituer un groupe qui va au-delà des services de télécommunications et qui offre des opportunités numériques.
Cela fait quatorze mois que vous, Vimpelcom, avez conclu l'accord avec le FNI, quel bilan faites-vous de ce partenariat ?
Le bilan est d'abord très positif. Je dirais que nous disposons, désormais, d'une marge de manœuvre pour faire de cette très belle entreprise algérienne qu'est Djezzy, à nouveau le leader sur le marché des télécommunications en Algérie d'une part. Ce partenariat que nous avons établit avec le FNI, donc le gouvernement algérien, est un partenariat fort d'autre part. Cela, je me réjouis énormément. Parce que c'était une chose que d'avoir le FNI autour de la table mais, bien entendu, c'est beaucoup plus important d'avoir un partenariat clair qui fonctionne très bien. Et ça, on peut se féliciter du travail que nous avons réalisé ces 12 derniers mois. La troisième dimension, c'est qu'aujourd'hui, Djezzy retrouve ses marges de manœuvre, accélère ses investissements avec le FNI pour, justement, retrouver sa position légitime de leader sur le marché. Nous avons un plan très clair avec le FNI dont le volet investissement.
M. Vincenzo Nesci nous a assuré, lors d'un précédent entretien, que le marché algérien figurait parmi l'une de vos priorités. Qu'en est-il alors des investissements ?
Ce que je disais, c'est que non seulement c'est une opportunité importante que nous avons maintenant avec le partenaire idéal mais aussi une volonté d'investissement absolument affichée.
C'est un milliard de dollars que nous projetons en termes d'investissements sur les cinq années à venir. Lorsque je dis investissements, c'est d'abord la modernisation de notre réseau 2G, et bien entendu adopter la 4G avec l'idée de rattraper le retard que nous avons accusé dans le lancement de la 3G.
Nous voulons être carrément en position de leader sur la 4G, et c'est une volonté clairement affichée. Il faut ajouter à cela des investissements dans les nouveaux métiers numériques. Cela va être quelque chose de passionnant pour le FNI et pour nous-mêmes de pousser les nouveaux métiers et de nouvelles opportunités pour l'ensemble des consommateurs en Algérie.
La 4G va bientôt être lancée. Djezzy bénéficiera-t-elle de l'expertise de Vimpelcom et comment ?
C'est justement l'avantage du mariage du FNI et de Vimpelcom sur cette entreprise. C'est à la fois le tour de table du Fonds d'investissement algérien et des compétences technologiques et de télécommunications et managériales du groupe Vimpelcom. Nous pensons que l'association des deux est un partenariat tout à fait unique. Vimpelcom, dans le lancement de la 4G, puisque que nous l'avons déjà lancée dans de nombreux pays dans le monde dont l'Italie, la Russie et bien d'autres, va apporter aux équipes locales son savoir-faire technique. Nous ferons en sorte que nous ayons un déploiement industriel de très grande qualité. Deuxièmement, l'effet d'échelle du groupe est essentiel car il permet de faire des achats au niveau mondial et pas pays par pays. Donc, l'Algérie bénéficie des contrats que nous avons signés avec de grands équipementiers de ce monde favorisant des prix plus compétitifs. Troisièmement, Djezzy va bénéficier des compétences marketing justement pour réussir le lancement de la 4G puisque l'un des enjeux ici en Algérie c'est que peu de consommateurs sont équipés de smartphone 4G, soit environ 150 000 compatibles 4G. Donc, il y a tout un travail de pédagogie pour démontrer aux consommateurs algériens les avantages de la 4G par rapport à la 2G et à la 3G. Le groupe sait très bien faire le marketing de ce type d'offres.
Djezzy est en train de vivre une étape cruciale dans sa transformation. Que prévoit VimpelCom pour soutenir le développement de sa filiale algérienne ?
Premièrement, je crois que l'entreprise doit retrouver sa position de leader légitime sur le marché.
L'enjeu de la 4G va être absolument stratégique pour l'entreprise. La deuxième dimension, c'est que l'entreprise doit, à nouveau, s'orienter vers ses clients. Je crois que cela est quelque chose à laquelle nous sommes profondément attachés. C'est une entreprise qui n'a pas eu les marges nécessaires, comme vous le savez, pendant des années, et n'a pas pu investir de manière adéquate durant cinq ans depuis 2009. Je crois que le renouveau de l'entreprise doit être à nouveau en direction de ses clients et vers ses investissements.
Le troisième enjeu est que l'entreprise doit se moderniser et aller au-delà de son métier traditionnel d'opérateur télécom et s'orienter vers de nouveaux services numériques, à savoir Mobile Financial Services, les services bancaires, les médias et autres. Tout se fera à partir d'un smartphone à l'avenir. Il est incontestablement l'élément clé de ces services.
Pensez-vous que le e-paiement et de facto le m-paiement qui devraient être lancés prochainement vont peser sur l'échiquier d'une nouvelle bataille entre opérateurs ?
C'est le cas de le dire. Le smartphone, comme je vous le disais, est l'outil pour permettre l'accès aux consommateurs à de nouveaux services financiers. Il faut vingt ans à un pays pour construire un système bancaire avec des agences partout. Peut-être qu'on peut le faire en 15 ans, mais c'est clair que ça prend énormément de temps. Les infrastructures télécoms en Algérie sont modernes. Elles existent déjà. Et au moment où la population est à l'aube de l'adoption du smartphone, tous les éléments d'infrastructures vont déjà être en place. Et c'est cela l'opportunité qui existe pour une entreprise comme Djezzy. C'est une opportunité absolument stratégique qui est d'offrir beaucoup plus que les services de télécommunications, à savoir les services financiers, le e-paiement, etc.
Sinon cela ne rime à rien de lancer la 4G juste pour faire de la 4G...
Oui, en effet. Si c'est simplement pour faire des choses basiques avec la 4G, la 3G fait déjà pas mal de choses. Djezzy doit être innovant sur ces nouveaux services, et je crois que cette nouvelle orientation pour Djezzy est très en ligne avec la stratégie du gouvernement pour promouvoir le numérique, d'aller vers une économie numérique et d'offrir des développements très pertinents. L'enjeu de tout ce qui est services financier et bancaire en ligne est un enjeu essentiel pour l'ensemble des pays émergents.
En 2014, le groupe VimpelCom comptait plus de 200 millions d'abonnés de par le monde. Que pèse aujourd'hui le groupe en termes de résultats ?

Le groupe sert aujourd'hui quelque 220 millions de clients dans le monde. Les pays dans lesquels nous opérons représentent 10% de la population mondiale.
Et dans ces marchés d'à peu près 750 millions d'habitants, nous avons donc un tiers des habitants qui sont clients des différentes filiales du groupe. Malgré les crises économiques qui pèsent dans les pays où nous opérons et particulièrement ceux dont les économies sont liées au pétrole, l'Algérie, la Russie, le Kazakhstan en plus des pays satellites dans lesquels les dévaluations sont constatées, les résultats se sont améliorés de trimestre en trimestre pour arriver à une stabilisation de notre chiffre d'affaires au niveau mondial. Et c'est réellement notre objectif de stabiliser notre chiffre d'affaires qui était en léger recul pour arriver, cette année, à une légère croissance au niveau mondial, en dépit des pressions économiques.
Cette stratégie de transformation du groupe vise à passer d'un CA en recul à une stabilisation en 2015, puis à un retour à la croissance en 2016.
Et bien entendu, toute cette stratégie autour du numérique est essentielle pour renouer avec une croissance constante et pérenne du groupe.
On assiste ces derniers temps à des campagnes contre le groupe VimpelCom en laissant entendre qu'il pourrait se retirer de Djezzy, qu'en-est-il réellement ?
C'est une question très pertinente. D'abord le premier point : Djezzy est une entreprise algérienne. C'est le Fonds national d'investissement qui détient 51% du capital de cette entreprise. Et je tiens à le souligner avec force, car j'entends dire parfois que Djezzy n'est pas tout à fait une entreprise algérienne ! Elle est avant tout algérienne et elle est adossée à un grand groupe mondial des télécommunications. Et c'est ce qui fait la force de ce partenariat. Deuxièmement, dans la stratégie que j'ai énoncée l'année dernière, notre objectif n'est pas d'évoluer vers de nouveaux marchés géographiques. Mais plutôt celui de nous renforcer sur les marchés dans lesquels nous opérons aujourd'hui. Mon objectif, c'est d'être leader sur l'ensemble des marchés. Il n'est pas du tout question au niveau de VimpelCom de se lancer sur de nouveaux marchés ou de racheter des opérateurs dans des marchés sur lesquels nous ne sommes pas aujourd'hui. D'ailleurs, vous avez vu dans le cadre de notre stratégie que nous avons consolidé ou annoncé la consolidation du marché italien et celui du Pakistan. Notre stratégie est avant tout de nous focaliser sur les pays du portefeuille actuel. Troisièmement, l'Algérie est un pilier stratégique et clé du portefeuille actuel. Nous pensons que la croissance du groupe de demain se fera beaucoup plus sur notre division qui comprend l'Algérie, le Pakistan et le Bangladesh et peut-être certains pays de l'Europe de l'Est.
Ce sont là les plateformes de développement à même de nous permettre de renouer avec la croissance chez VimpelCom, et l'Algérie est absolument stratégique dans cet enjeu. Nous sommes un investisseur sur le très très long terme en Algérie.
Si je vous dis data ou big data, haut débit, mobilité, cloud computing... qu'est-ce qui vous parle le plus et qui serait le fer de lance de votre stratégie ?
C'est pratiquement tout cela.
À la fois ?
Pas tout à la fois puisqu'il faut pouvoir placer ses pions les uns après les autres, mais comme je le disais, notre stratégie est absolument tournée vers le numérique. Le big data pour nous est absolument essentiel, nous sommes en train d'investir des sommes tout à fait considérables au niveau du groupe pour faire en sorte que nous puissions comprendre nos clients comme une société internet américaine. C'est-à-dire que nous avons énormément de données sur nos clients, puisque nos clients utilisent nos réseaux toutes les minutes de la journée. Mais il faut reconnaître que nous n'exploitons pas suffisamment ces données clients pour leur offrir de meilleurs services et une plus grande qualité de service. Or l'enjeu du big data est essentiel pour Djezzy dans les années à venir, et nous ferons des investissements considérables en la matière. Pour le cloud computing, notre objectif est non pas seulement de servir les consommateurs algériens en tant que particuliers mais aussi les entreprises. Nous voyons là une opportunité significative à mieux servir les entreprises au sens large. Dans le groupe, nous faisons deux milliards de dollars dans le monde de service pour les entreprises. C'est dire que c'est réellement un vecteur de croissance et il faut, bien entendu, offrir, je le souligne encore une fois, plus que des services de télécommunications pour ces entreprises. Les sujets numériques que vous évoquez sont réellement dans nos axes stratégiques, et il s'agira de faire en sorte que Djezzy soit reconnue bien au-delà du mobile en Algérie, et c'est là l'enjeu fondamental. Djezzy deviendra le leader du digital en Algérie.
Un mot pour les clients de Djezzy ?
Je voudrais exprimer cette fierté que nous avons à collaborer au développement de l'économie algérienne, d'avoir comme partenaire le gouvernement algérien dans une très belle entreprise algérienne animée dans sa quasi-majorité y compris au niveau du top management par des compétences locales. Et cette volonté d'être, à nouveau, leader non seulement en termes de technologie 4G mais leader des nouveaux services numériques. Nos clients d'aujourd'hui et de demain peuvent avoir confiance en l'avenir et dans l'avenir de Djezzy. Les clients actuels et futurs.
N. S.


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