Le nouvel entraîneur de la JSK, le Français Christian Coste, nous livre ses impressions. Liberté : M. Coste, votre première impression à Tizi Ouzou… Christian Coste : L'accueil a été très chaleureux de la part de tout le monde, notamment des dirigeants à l'aéroport et des gens très sympathiques ici même à l'hôtel Amraoua. Un accueil aussi chaleureux et agréable est toujours aussi important à signaler, car il permettra de commencer un travail sur de bonnes bases. C'est une belle aventure qui s'annonce déjà… Belle et difficile en même temps, car je sais que le public de la JSK est très exigeant. Ceci dit, il faut bien admettre que la JSK a un effectif très intéressant et qu'il va falloir remobiliser tout le groupe pour s'attaquer au championnat, qui n'est pas encore joué, et préparer tel qu'il se soit la Champions League. Le merveilleux public de la JSK est impatient aussi de connaître davantage le parcours de Christian Coste… J'ai eu un long parcours de footballeur professionnel international en France enchaîné par une carrière d'entraîneur dans plusieurs clubs, notamment un club assez connu ici en Algérie : le Paris Saint-Germain, où j'ai exercé durant quatre ans comme entraîneur de l'équipe professionnelle en 1983-84, notamment comme adjoint de Georges Peyroche, un entraîneur que j'avais déjà connu lorsque j'étais joueur à Lille, puis nous avons été finalistes de la Coupe de France. Donc, Peyroche était un ami, et je l'ai d'ailleurs remplacé durant plusieurs mois comme entraîneur du PSG après son limogeage. Ensuite, j'ai travaillé durant trois ans comme adjoint de Gérard Houiller lorsque le PSG avait remporté le titre de champion de France. À partir de 1986/87, j'ai entraîné plusieurs clubs de DII française puis je suis parti en Suisse pour entraîner le Chénois avant de rentrer en France pour intégrer la DTN française et travailler aux côtés d'Aimé Jacquet sur les structures de jeunes en tant que responsable du Centre national. Enfin, durant ces quatre dernières années, j'ai exercé au Gabon comme directeur technique national. Vous avez donc un aperçu du football africain au moment même où votre nouveau club, la JSK, s'apprête à aborder sa première Champions League africaine ? Je connais effectivement le football africain à travers mes quatre années d'expérience au Gabon où j'ai sillonné plusieurs pays tels que le Cameroun, le Congo ou le Mali. J'ai donc un aperçu assez précis du football d'Afrique noire, peut-être un peu moins du football d'Afrique du Nord, faut-il l'avouer en toute honnêteté. Mais dites-vous bien que je me suis renseigné longuement sur le football maghrébin, à travers des articles de presse et de nombreux amis que j'ai sollicités, notamment mon ami Abdel Djadaoui que j'ai eu au téléphone pas plus loin que samedi dernier. Je pense que je n'aurai aucun problème à ce niveau-là. Le seul problème réside au niveau des résultats et je suis persuadé que s'ils sont bons, nous ferons un long chemin ensemble à la JSK. C'est la première fois que vous venez en Algérie ? Je connais déjà le Maroc et la Tunisie et j'avoue que c'est la première fois que je viens en Algérie et j'espère de tout cœur que cette première expérience sera fructueuse pour moi et pour la JSK. Pour terminer, alors bonne chance avec les Canaris comme on les appelle ici en Algérie ? Merci. En tout cas, j'espère que les Canaris vont voler encore plus haut qu'ils ne l'ont fait jusqu'à maintenant et qu'avec la précieuse collaboration de tout le monde, nous ferons un bon parcours ensemble. M. H.