Le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop), Dr Lotfi Benbahmed, a prudemment avancé que l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sanitaire devrait intervenir dans le courant de l'année. Rien n'est encore sûr, mais l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sanitaire devrait intervenir dans le courant de l'année. C'est ce que le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop), Dr Lotfi Benbahmed, a prudemment avancé, samedi dernier à Oran, lors de la 4e journée scientifique organisée par la section ordinale régionale des pharmaciens d'Oran. Il a estimé que l'avant-projet de loi pourrait être une nouvelle et dernière fois examiné en Conseil des ministres avant d'être soumis à l'approbation de l'APN. Mais, a-t-il relevé, le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière s'est déjà penché sur l'élaboration des arrêtés d'application, ce qui semble être de bon augure pour le président du Cnop, manifestement satisfait de voir que l'Algérie s'est enfin décidée à mettre à jour un système de santé vieux de 30 ans et cinq fois amendé depuis les années 1980. Au cours de son intervention devant un parterre composé des acteurs du secteur de la pharmacie, Dr Lotfi Benbahmed est revenu sur le contenu de la nouvelle loi sanitaire qui, a-t-il assuré, est porteuse de profonds changements pour la santé, notamment pour le pharmacien en lui consacrant 15 chapitres, 94 articles et 105 amendements. L'orateur regrettera bien que les volets "Inspection" et "Formation continue" n'aient pas été suffisamment pris en compte dans les nouveaux textes, mais se félicitera que l'exercice de la phytothérapie soit mieux surveillé pour mettre un terme à la vente de produits importés de Chine ou fabriqués à base de médicaments périmés ; que la contrefaçon du médicament soit plus sévèrement réprimée et que l'Agence nationale du médicament puisse enfin superviser l'industrie pharmaceutique. Au cours de cette 4e journée scientifique consacrée à la pharmaco-économie, plusieurs spécialistes devaient intervenir autour de thèmes liés au médicament, tels que Dr Aïssaoui, pharmacien économiste établi à Paris, dont le sujet portait sur les perspectives en Algérie en termes d'innovations pharmaceutiques et nouveaux paradigmes de la régulation ; Pr Amani Mohamed El-Amine, de l'EHU d'Oran, dont l'intervention interrogeait le fardeau économique et social du diabète, ou encore Dr Boudia et Dr Hamdani qui devaient évoquer le rapport du rein et du médicament. S. Ould Ali