Le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP), a réitéré, hier, à Alger, son appel pour la prise en compte de ses recommandations lors de l'élaboration de l'avant-projet de la nouvelle loi sanitaire, s'agissant notamment de la définition d'une politique nationale organisant ce métier. Le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP), a réitéré, hier, à Alger, son appel pour la prise en compte de ses recommandations lors de l'élaboration de l'avant-projet de la nouvelle loi sanitaire, s'agissant notamment de la définition d'une politique nationale organisant ce métier. Les recommandations recensées par le Comité de liaison et de réflexion représentant l'ensemble des acteurs de la pharmacie et englobant de multiples aspects liés à la profession, n'ont toujours pas été prises en considération dans la rédaction de l'avant-projet de loi sanitaire, a déploré le président du CNOP, le Dr Lotfi Benbahmed, à l'ouverture des VIèmes Rencontres internationales de pharmacie d'Alger (RIPA VI). "Outre l'absence d'une définition d'une politique pharmaceutique nationale, le texte de loi en cours de finalisation pèche également par de nombreuses omissions, dont la notion de responsabilité pharmaceutique de l'établissement s'agissant de la disponibilité et de la qualité des produits pharmaceutiques", a ajouté M. Benbahmed. S'agissant de la pharmacie hospitalière, cette discipline demeure "imprécise" dans les centres hospitaliers et le nouveau texte ne prévoit pas qu'elle devienne un service "à part entière", a-t-il, entre autres, regretté, insistant sur les "bonnes pratiques" de l'exercice pharmaceutique. La nouvelle loi "ne consacre, en outre, pas le fait que le service de pharmacie hospitalière doit être dirigé par un pharmacien praticien hospitalier dédié à cette activité", de même qu'elle "ne fait aucune référence" au soutien à la production pharmaceutique nationale, a-til estimé. Le CNOP a plaidé, par ailleurs, pour une "meilleure précision des qualificationsrequises pour mieux asseoir les bonnes pratiques de biologie" et à la consécration du principe d'exercice des officines selon une répartition géographique définie.Le président de l'Ordre des pharmaciens s'est dit, en outre, "perplexe" de ce que la loi sanitaire en préparation ait prévu la création de deux Agences nationales de produits pharmaceutiques, alors qu'une seule permettrait la centralisation de toutes les procédures inhérentes à l'enregistrement, homologation, fixation des prix, etc. Représentant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le directeur général de la pharmacie et des équipements médicaux, le Dr Hamou Hafedh, a tenu à rassurer les professionnels de ce secteur de la prise en considération de leurs préoccupations dans le prochain texte de loi régissant la santé en Algérie, affirmant la place "prépondérante" que la pharmacie y tient. Il a relevé, la nécessité de "dynamiser" le rôle du pharmacien à travers "l'identification des moyens de promotion de l'exercice de cetteprofession" et assuré de la "disponibilité" des pouvoirs publics à "accompagner" le développement de l'industrie pharmaceutique. La finalité, a-t-il noté, étant d'"asseoir la disponibilité et la pérennité" du médicament, plus particulièrement au niveau des structures hospitalières,faisant observer avec satisfecit, le passage de l'Algérie d'un pays d'importation "totale" à un producteur "progressif". L'intervenant s'est, par ailleurs, félicité de l'intérêt accordé par le ministère de tutelle s'agissant du contrôle du médicament, arguant de la "rareté" des cas de produits contrefaits signalés. Les recommandations recensées par le Comité de liaison et de réflexion représentant l'ensemble des acteurs de la pharmacie et englobant de multiples aspects liés à la profession, n'ont toujours pas été prises en considération dans la rédaction de l'avant-projet de loi sanitaire, a déploré le président du CNOP, le Dr Lotfi Benbahmed, à l'ouverture des VIèmes Rencontres internationales de pharmacie d'Alger (RIPA VI). "Outre l'absence d'une définition d'une politique pharmaceutique nationale, le texte de loi en cours de finalisation pèche également par de nombreuses omissions, dont la notion de responsabilité pharmaceutique de l'établissement s'agissant de la disponibilité et de la qualité des produits pharmaceutiques", a ajouté M. Benbahmed. S'agissant de la pharmacie hospitalière, cette discipline demeure "imprécise" dans les centres hospitaliers et le nouveau texte ne prévoit pas qu'elle devienne un service "à part entière", a-t-il, entre autres, regretté, insistant sur les "bonnes pratiques" de l'exercice pharmaceutique. La nouvelle loi "ne consacre, en outre, pas le fait que le service de pharmacie hospitalière doit être dirigé par un pharmacien praticien hospitalier dédié à cette activité", de même qu'elle "ne fait aucune référence" au soutien à la production pharmaceutique nationale, a-til estimé. Le CNOP a plaidé, par ailleurs, pour une "meilleure précision des qualificationsrequises pour mieux asseoir les bonnes pratiques de biologie" et à la consécration du principe d'exercice des officines selon une répartition géographique définie.Le président de l'Ordre des pharmaciens s'est dit, en outre, "perplexe" de ce que la loi sanitaire en préparation ait prévu la création de deux Agences nationales de produits pharmaceutiques, alors qu'une seule permettrait la centralisation de toutes les procédures inhérentes à l'enregistrement, homologation, fixation des prix, etc. Représentant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le directeur général de la pharmacie et des équipements médicaux, le Dr Hamou Hafedh, a tenu à rassurer les professionnels de ce secteur de la prise en considération de leurs préoccupations dans le prochain texte de loi régissant la santé en Algérie, affirmant la place "prépondérante" que la pharmacie y tient. Il a relevé, la nécessité de "dynamiser" le rôle du pharmacien à travers "l'identification des moyens de promotion de l'exercice de cetteprofession" et assuré de la "disponibilité" des pouvoirs publics à "accompagner" le développement de l'industrie pharmaceutique. La finalité, a-t-il noté, étant d'"asseoir la disponibilité et la pérennité" du médicament, plus particulièrement au niveau des structures hospitalières,faisant observer avec satisfecit, le passage de l'Algérie d'un pays d'importation "totale" à un producteur "progressif". L'intervenant s'est, par ailleurs, félicité de l'intérêt accordé par le ministère de tutelle s'agissant du contrôle du médicament, arguant de la "rareté" des cas de produits contrefaits signalés.