Ces derniers jours, les familles sont confrontées à la cherté de la vie qui prend une ampleur démesurée dans les marchés de la wilaya de Guelma. Cette situation pénalise les couches sociales modestes qui éprouvent beaucoup de peine à acquérir le strict minimum pour faire bouillir leurs marmites. Ce sont les fruits qui ont pris des ailes au grand dam des pères de famille qui déplorent que les oranges de saison ne sont plus à leur portée. Rencontré au marché Ahcène-Harcha, au centre-ville, l'un d'eux confie : "Les oranges de qualité Thomson sont proposées à 350 DA le kilo ! Les Valencia, une qualité de dernier choix, sont taxées à 180 DA ! Les pommes locales sont très rares sur les étals et seules celles de l'importation sont cédées à raison de 350-450 DA le kg! Les bananes coûtent désormais 250 DA ! Comment assurer le dessert aux miens alors que je dispose d'un salaire mensuel de 27 000 DA?". Les légumes sont logées à la même enseigne, puisque les haricots verts sont affichés à 350 DA le kg, l'oignon vert à 70 DA, la salade à 120 DA, les poivrons et piments à 140DA, les courgettes, les aubergines, les choux-fleurs à 120 DA, les carottes, les navets, les poireaux à 80-100 DA, les artichauts à 100 DA, le paquet d'ail à 100 DA, la tomate fraîche à 80 DA. La pomme de terre qui planait à 70 DA le kg est désormais proposée à 50 DA. De toute évidence, le panier de la ménagère devient onéreux, et il faut faire preuve d'une certaine gymnastique pour acquérir le minimum en ces temps difficiles. Hamid BAALI