Un mois après la séparation à l'amiable avec le Français Christian Gourcuff, la Fédération algérienne de football n'a toujours pas donné d'indications sur l'identité du futur sélectionneur national. Hormis les déclarations du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui a assuré que l'Algérie aura un "entraîneur étranger à la notoriété bien établie qui a l'expérience des équipes nationales et de préférence un mondialiste", la fédération évite de communiquer sur le sujet. En revanche, en coulisses, Raouraoua ne chôme pas. Il a déjà, affirme une source digne de foi, sondé quelques pistes, pris l'avis de certains techniciens de renom, afin d'arrêter une première liste d'entraîneurs avec lesquels il pourrait entamer bientôt des discussions. De cette liste justement émerge un nom qui plaît beaucoup à Raouraoua. Il s'agit de l'ex-sélectionneur de l'Italie, Cesare Prandelli. "Si ça ne tenait qu'à lui, Raouraoua prendrait les yeux fermés Cesare Prandelli, il a le profil et l'expérience qui conviennent pour ce genre de défis. Raouraoua s'est beaucoup informé sur lui ces derniers temps, et il est très intéressé par ses compétences", souligne notre source, qui ne précise pas si des discussions sont en cours avec Cesare Prandelli et son entourage. Seulement voilà, bien qu'il soit franchement séduit par le CV de Cesare Prandelli, Raouraoua aurait été, affirme notre source, quelque peu refroidi par les prétentions salariales du coach italien. "Nous savons tous qu'un technicien de la trempe de Cesare Prandelli, c'est pas moins de 300 000 euros par mois. C'est un prix hors de portée de la FAF, mais cela ne veut pas dire que la FAF ne va pas tenter sa chance", indique notre source. "Si la FAF ne trouve pas d'accord avec Cesare Prandelli, alors elle se tournera vers d'autres pistes. En tout cas, nous avons le temps d'ici la fin de l'été prochain pour désigner un coach pour les Verts", ajoute notre interlocuteur. Autrement dit, la FAF s'est fixé comme échéance un ou deux mois avant le début des éliminatoires du Mondial 2018, prévu pour octobre 2016, pour mettre en place la nouveau staff technique de la sélection algérienne. Il faut préciser que pour s'offrir un entraîneur de renom, la FAF est obligée de toutes les façons de préparer un budget conséquent sur la base d'un salaire minimal de 150 000 euros. L'on est loin en effet des 60 000 euros que touchait Christian Gourcuff. À noter que Claudio Cesare Prandelli, né le 19 août 1957 à Orzinuovi, est un ex-joueur italien ayant évolué notamment à la Juventus de Turin. Après avoir entraîné la Fiorentina durant cinq saisons, il prend les rênes de la Squadra Azzurra après la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, et l'échec de l'équipe de Marcello Lippi (élimination dès le premier tour du tenant du titre). Il a atteint avec l'Italie la finale de l'Euro 2012. Après le Mondial 2014, il rejoint le club turc de Galatasaray qu'il quitte quelques mois plus tard pour insuffisance de résultats.
Les CV de Lopetegui et Mazzarri n'ont pas convaincu Raouraoua Depuis l'annonce de la séparation à l'amiable avec Christian Gourcuff, les CV des entraîneurs étrangers pleuvent sur le siège de la FAF. Parmis eux, il y a deux noms qui ont déjà été évoqué par la presse algérienne. Il s'agit du Portugais Julen Lopetegui, entraîneur de Porto et de la sélection olympique espagnole et de l'Italien, Walter Mazzarri, ex-entraîneur de Naples. Renseignements pris, il s'avère que les CV de ces deux techniciens n'ont pas convaincu du côté de la FAF en raison de leur inexpérience au niveau des équipes nationales. S. L.