Bien que limogé de son poste d'entraîneur en chef de l'équipe professionnelle du Mouloudia d'Oran voilà maintenant une huitaine de jours, Fouad Bouali n'a, toutefois, pas encore résilié son contrat. Le fait que le président Mohamed Belhadj, dit Baba, se soit déplacé en France, hier, sans avoir au préalable rencontré le chargé d'affaires de Bouali en est la principale raison. Ayant prévu de rentrer à Oran au milieu de la semaine prochaine, Baba ne résiliera donc pas le contrat de son entraîneur avant. Dans un langage plus simple, même si les Rouge et Blanc d'El-Hamri préparent, sous la houlette de la paire Mecheri-Saoula, la prochaine journée de championnat qui les emmènera défier le NAHD au 20-Août-1955, le technicien tlemcénien congédié demeure encore, réglementairement parlant, le patron technique de l'équipe mouloudéenne. Emargeant à raison de 180 millions de centimes mensuellement et fort d'un engagement contractuel qui compte encore 14 mois et qui pourrait lui rapporter plus de deux milliards et demi de centimes s'il venait à saisir la CRL, Fouad Bouali ne semble, de son côté, pas trop pressé, ni trop surpris de la lenteur qui caractérise l'administration oranaise. D'autant plus que le temps joue en sa faveur... Rachid BELARBI