Le rêve asémiste de retrouver l'élite s'est, à première vue, brisé en mille morceaux, avant-hier à Bologhine, à l'issue de la défaite - surprise, des poulains de Boualem Charef face au Paradou AC. Une défaite que presque personne n'imaginait possible à quelques minutes seulement du coup de sifflet final, tant les Vert et blanc de M'dina J'dida ont mené par trois fois au score et ont, surtout, fait montre d'une impressionnante maîtrise collective. Les coéquipiers du buteur Rachid Amrane sont finalement tombés sur... plus mature qu'eux, comme cela a déjà été le cas à Béjaïa, où, après avoir mené 3-1, ils ont été rejoints au score dans les temps additionnels. Et comme en pareilles circonstances, des voix se sont élevées du côté de M'dina J'dida pour désigner un “présumé” responsable de cet échec qui hypothèque, à plus de 80%, les chances de l'ASMO de faire partie du trio qui accédera, vu son grand retard en matière de points. Si certains n'ont guère hésité à dire que “la grosse erreur qu'a faite le président Mehiaoui a été de remplacer Nasreddine Drid, qui a fait pourtant un l'excellent travail, par le "théoricien" Boualem Charef qui a prouvé, malgré lui, qu'il ne savait aucunement gérer les fins de matches de son équipe”, d'autres reprochent au même Mehiaoui “de n'avoir pas formé un comité directeur à la hauteur de l'équipe qu'il a réussie à mettre sur pied”. C'est dire que les treize journées qui restent à jouer ne seront pas du tout faciles à gérer pour une ASMO qui espérait beaucoup de cet exercice 2004-2005 et qui risque de “focaliser” maintenant son attention sur le 14 mars prochain, date de sa confrontation avec un certain MCO dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie. Ainsi, à défaut de jouer sa saison sur toute une… saison de championnat, l'ASMO devra le faire sur une rencontre. Ce qui n'est, en soi, pas vraiment un bon choix pour une équipe qui n'en a pas fait que de bons ces derniers temps... A. K.