Le procès de l'ex-maire de Mostaganem prévu dans la matinée de mercredi dernier au tribunal correctionnel de Aïn Tédelès a été finalement reporté au 1er juin. L'affaire remonte à 2013, quand le tout fraîchement élu P/APC se voit visé par une enquête ouverte par la brigade économique de la Sûreté de wilaya, saisie par le parquet de Mostaganem, pour mise en péril de fonds publics. Ce sont les avocats de l'accusation qui ont demandé le report du procès pour "pouvoir étudier de nouveau le dossier de l'affaire", précise-t-on. Ce lourd dossier ayant défrayé la chronique locale, implique l'ex-édile, inculpé principal, ainsi que les autres prévenus cités dans plusieurs affaires de passation de marchés en violation de la règlementation, tels que le projet de réalisation de la salle des délibérations, celui de l'aménagement du square Boudjemaâ qui a couté à la commune plus de 900 millions de centimes, le projet de l'aménagement du jardin El Wiam, réalisé pour plus de 3 milliards de centimes, l'aménagement du jardin Emir-Abdelkader pour plus de 10 milliards de centimes si on prend en considération les avenants, le projet de l'aménagement de l'abattoir de Diar El-Hana pour quelque 2 milliards de centimes, l'aménagement de quatre ronds-points avec des jets d'eau et qui a coûté chacun la somme de plus de 2 milliards de centimes ainsi que les autres achats effectués par l'APC tels des rideaux pour un montant de plus de 130 millions de centimes. Au total, 38 personnes entre accusés et témoins ont défilé ce mercredi devant la barre. Parmi eux 16 accusés dont deux élus, cinq fonctionnaires et des entrepreneurs accusés de détournement de deniers publics, violation de la réglementation des marchés publics et des conventions, trafic d'influence et favoritisme. M. Salah