Deux maires ont comparu, hier, devant le tribunal correctionnel d'Ain Tédelès pour des faits punis par la loi. Il s'agit de M. Termoul Habib, P/APC de Safsaf et de M. Adda Noureddine, P/APC de Achaacha. Le maire de Safsaf a été jugé pour une affaire d'injure publique, après que trois personnes de sa Commune l'aient accusé de les avoir insultés en public. Une accusation que le maire T.H. a eu à répondre devant la justice. Selon les plaignants, le maire de Safsaf n'aurait pas apprécié qu'ils soient retenus lors du concours pour le recrutement d'agents polyvalents à la Commune. C'est ce qui l'aurait poussé à proférer des injures à leur encontre. En plus, il aurait ‘'bloqué'' leurs décisions d'embauche. Après délibérations, le tribunal correctionnel d'Ain Tédelès a condamné le P/APC de Safsaf et le SG de la Commune à 2 mois de prison ferme pour les faits cités ci-dessus. La condamnation a été assortie de 2 millions de centimes en guise d'indemnité pour chacun des plaignants. Quant au maire d'Achaacha, il comparait pour une affaire de dilapidation de deniers publics. Ce dernier était accusé de violation du Code des marchés publics, de mauvaise gestion et de passation de marché public douteux concernant un projet d'aménagement urbain dont les procédures n'auraient pas été respectées, conformément à la réglementation en vigueur. Le tribunal de première instance d'Ain Tédelès l'a condamné, à cet effet, à 6 mois de prison avec sursis. Il est à rappeler que la mise sous contrôle judiciaire du maire d' Achaacha et de trois élus de la même APC décidée le 20 janvier 2015, par le magistrat instructeur a enclenché automatiquement la mise à l'écart de ces 4 élus, lesquels ont été suspendus de leurs fonctions par l'ancien wali, M. Maabed Ahmed, conformément au Code relatif à la Commune et ce, en attendant le pourvoi en cassation devant la Cour de Mostaganem qui devra statuer sur cette énième affaire de mauvaise gestion qui fait tache d'huile sur l'actuel mandat électoral 2012-2017.