Le PT assure qu'aucun député du parti "n'a signé ni signera" un quelconque texte demandant le départ de la ministre de l'Education qui, "comme toute la famille de l'éducation nationale, est tout aussi victime de l'attaque criminelle contre l'examen du bac 2016". Le Parti des travailleurs a joint, hier, sa voix aux nombreux soutiens qui se sont exprimés en faveur du maintien en place de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, qui fait face, selon le parti de Louisa Hanoune, à une "opération criminelle qui a ciblé l'épreuve du baccalauréat 2016". En effet, tout en approuvant les enquêtes diligentées par les services de l'Etat "pour débusquer tous ceux qui ont été impliqués dans ce complot gravissime", le secrétariat du bureau politique du PT a clairement dénoncé "les voix qui s'élèvent pour tenter de mettre en échec les efforts de Mme Nouria Benghabrit qui visent à réformer, à algérianiser et à ouvrir notre système éducatif sur l'universalité". Le PT, qui appuie la décision prise par les autorités d'organiser de nouvelles épreuves —19-23 juin 2016 — dans les filières et matières touchées par l'opération de divulgation des sujets sur le Net, tient donc à renouveler son soutien à la ministre de l'Education nationale. "Cette dernière fait face dignement à cette épreuve douloureuse", relève le PT qui condamne "tous ceux qui ont utilisé la provocation pour s'attaquer à elle de manière immorale, en demandant sa tête et en tentant de jeter l'opprobre sur l'ensemble de la famille de l'éducation nationale". Le PT assure d'ailleurs qu'aucun député du parti "n'a signé ni signera" un quelconque texte demandant le départ de la ministre de l'Education qui, "comme toute la famille de l'éducation nationale, est tout aussi victime de l'attaque criminelle contre l'examen du bac 2016". Ainsi, tout en condamnant énergiquement "l'œuvre de déstabilisation de l'ensemble de la famille de l'éducation nationale — fonctionnaires, élèves, parents d'élèves —", le bureau politique du PT considère qu'il ne s'agit pas d'une opération de fraude "mais bel et bien d'une opération visant à jeter le discrédit sur un examen national et par ce biais déstabiliser l'Etat qui l'organise". Le PT en veut pour preuve "le mode opératoire des personnes qui ont œuvré systématiquement à saboter l'examen du bac et le moral des centaines de milliers de candidats, montre clairement le caractère criminel de cette opération". Le bureau politique du PT tient, enfin, à saluer les "responsables" des syndicats de l'éducation nationale, des associations des parents d'élèves qui, précise le communiqué, "ont agi pour la préservation de la crédibilité du bac et pour les seuls intérêts des élèves". H. Saïdani