"Quiconque montre de l'hostilité à un des mes biens-aimés (walî), je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne cesse de s'approcher de Moi par ce que J'aime le plus (les actes obligatoires), et il ne cesse de se rapprocher davantage de Moi par les actes surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et quand Je l'aime, je suis l'oreille avec laquelle il entend, l'œil avec lequel il voit, la main avec laquelle il tient et le pied avec lequel il marche. S'il me demande (quoi que ce soit), je le lui donnerai assurément, et s'il me demande refuge, je le lui accorderai assurément." (Rapporté par Bukhârî). Pour se rapprocher de Dieu, il suffit de respecter les actes obligatoires : la prière, le jeûne, la zakat (la taxe sociale purificatrice)... Pour accéder à l'amour de Dieu, il suffit de multiplier les actes surérogatoires, qui ne sont pas des obligatoires mais qui s'avèrent d'un mérite infini, et d'une valeur inestimable auprès de Dieu. Et quand le serviteur devient l'ami et le bien-aimé de Dieu, ses oreilles, ses yeux, ses mains et ses pieds n'agissent qu'avec Lui, par Lui et pour Lui. Il ne fera alors que du bien, ne pensera que du bien et n'agira que pour le bien. C'est cela le sommet de la spiritualité, de la proximité et de l'amour de Dieu. A. G. Universitaire et recteur de la mosquée de Villeurbanne (France)