Excellente décision que celle de la wilaya d'Alger d'ordonner dès 20h30 et jusqu'à 2h du matin, la fermeture des rues à la circulation automobile pendant toutes les journées du vendredi au cours de ce mois sacré du Ramadhan. Du reste, il y a du changement à Alger-Centre, où le gel du trafic routier commence à hauteur du 31, rue Didouche-Mourad et jusqu'à l'esplanade de la Grande-poste. D'où l'obligation faite à l'automobiliste de changer de direction et de bifurquer vers la rue Mustapha-Ferroukhi (ex-Richelieu). Outre cela, il n'est plus permis de circuler du n° 1, rue Larbi-Ben M'hidi, soit à la limite de l'avenue Ali-Boumendjel (ex-Dumont-d'Urville) et ce, jusqu'à la Grande-poste. Au-delà d'Alger-Centre, l'automobiliste doit s'immobiliser à partir de la rue Mohamed-Boubella qu'est attenante au siège de la DGSN, via les avenues Colonel-Lotfi et Brahim Gharafa et ce, jusqu'à la place des Trois-horloges de Bab El-Oued. Au demeurant, l'idée est généreuse, puisqu'elle permet aux riverains d'aérer enfin leurs logis qui sentent le moisi, eux, qui vivent en vase clos et les volets clos à cause de l'irrespirable atmosphère qu'engendre un trafic démentiel. Mieux, la convivialité s'en trouvera renforcée et la promenade n'en sera qu'aisée pour le citoyen lambda, notamment pour jeunots, auxquels il leur est loisible d'assister aux soirées d'animation et de loisirs durant ces veillées ramadhanesques. D'ailleurs et à notre passage, c'était la grande kermesse à la Grande-poste, où les enfants s'adonnaient à cœur joie aux toboggans gonflables. Donc, très vite le centre-ville se mue en une houma, où les uns jouent au billard pendant que d'autres chantent et dansent sur les gradins du mini- théâtre de verdure de la Grande-poste. Certes, il y a du monde et pas de voitures du tout et cela n'est pas fait pour déplaire aux artisans qui y exposent, ni à la clientèle des terrasses des cafés avoisinants. L. N.