Après une longue période d'exil forcé, le Chabab de Belouizdad retournera aujourd'hui au stade du 20-Août-55 à l'occasion du match qui l'opposera à la coriace formation de l'USM Blida. La dernière apparition du Chabab dans son stade fétiche remonte au 30 septembre 2004, où il avait battu l'ASO Chlef (2-1). Depuis, le CRB a soufflé le chaud et le froid, en perdant des points précieux à domicile. Durant leur “déportation” (Kouba, Rouiba et Boufarik), le stade du 20-Août étant fermé pour travaux de réhabilitation de ses tribunes, les Rouge et Blanc n'ont enregistré qu'une seule victoire contre le CS Constantine (2-0). Une situation qui avait provoqué “la révolte” des supporters belouizdadis qui avaient, rappelle-t-on, juste après le nul concédé à Rouiba face au WA Tlemcen, pris d'assaut l'APC de Belouizdad, histoire d'exprimer leur mécontentement après la fermeture de l'enceinte du 20-Août, dont les travaux, à ce moment-là, touchaient à leur fin. Maintenant que le retour au stade du 20-Août est acquis, cela va-t-il débloquer la situation pour le Chabab, menacé par la relégation ? C'est du moins ce que souhaite le défenseur Atef Saâdi : “On attendait avec impatience la réouverture de notre stade. Recevoir hors de nos bases était plutôt avantageux pour nos adversaires. Le retour au stade du 20-Août va nous permettra de renouer, je l'espère bien, avec la victoire”, dira, ravi, l'ex-pensionnaire du CA Bordj Bou-Arréridj. Et de renchérir à propos du match : “L'équipe de Blida affiche une bonne santé, en témoignent ses performances en championnat et en Coupe d'Algérie. Il va sans dire qu'elle évoluera avec la nette ambition de réaliser un résultat positif pour se maintenir en tête de peloton. Quant à nous, nous n'avons pas le droit de marquer le pas. La victoire nous est impérative pour améliorer notre classement. Les joueurs sont animés d'une grande volonté d'inaugurer notre retour au stade du 20-Août par un succès.” Cet après-midi, les locaux seront privés de Bouferma, toujours convalescent, et probablement de Boutenef, blessé. K. Y.