Selon une source digne de foi, on apprend que l'arbitre, M. Ouchen, objet d'une réclamation de la part du club de l'ASMO, à la suite de la rencontre PAC - ASMO (4-3) de seconde division, a été suspendu par la commission d'évaluation des arbitres jusqu'à la fin de la saison. L'information a été du reste confirmée par M. Derradji, porte-parole de la FAF, qui n'a pas précisé la durée de la suspension. Selon nos informations, il est reproché à Ouchen d'avoir sifflé un penalty en faveur du PAC alors que la faute a été commise en dehors de la surface de réparation, et d'avoir accordé un quatrième but pour le PAC, entaché d'un hors-jeu. La commission d'évaluation a donc basé sa décision sur des éléments techniques pour ne pas visiblement avoir à ouvrir une enquête sur les motifs du comportement de Ouchen. En effet, l'on se demande pourquoi cette commission fédérale n'est-elle pas allée au fond des choses pour savoir si Ouchen n'a pas fait l'objet en fait d'une tentative de corruption ? Car il est difficile, pour ne pas dire naïf, de croire que l'intéressé a simplement commis des erreurs d'appréciation. En outre, la commission d'évaluation aurait dû reprocher également à la commission de désignation d'avoir choisi un arbitre de Bordj Bou-Arréridj, tout en sachant pertinemment que le président du PAC, en l'occurrence M. Zetchi, est originaire de cette même ville. Les observateurs s'interrogent aussi sur la célérité avec laquelle la FAF a traité cette affaire et surtout le fait d'avoir rendu publiques les décisions par la voie de son porte-parole alors que ce genre de décisions doivent rester dans la confidentialité, du moins officiellement. La FAF a-t-elle voulu calmer la grogne des présidents de club en jetant en pâture un arbitre qui, quelle que soit son implication dans ce dossier, aurait dû être protégé ? Il est anormal que dans toute cette polémique autour de l'arbitrage, il n'y ait que les arbitres qui trinquent alors que le mal est certainement plus profond. Précisions L'entraîneur des gardiens de but, Saïd Ouchène, a tenu à préciser hier qu' “il n'a jamais été question pour moi de m'engager avec le Mouloudia dans cette période où je suis à la DTN. Ma présence, mardi dernier, au stade du SATO, n'avait rien de spécial. J'étais de passage et je voulais juste suivre la séance d'entraînement comme je le fais souvent avec d'autres clubs. Je sais qu'il y a déjà un entraîneur des gardiens en place au MCA. Je ne veux pas le gêner, car ça ne fait pas partie, ni de mes habitudes ni de mon éducation”.