"Milovan Rajevac n'était pas le choix numéro un de Raouraoua", titrait en une le journal Liberté dans son édition de jeudi. Nous expliquions, en effet, dans ces mêmes colonnes, que c'est l'aspect financier qui a poussé le président de la FAF à revoir ses options et surtout à revoir ses ambitions à la baisse. La plupart des techniciens courtisés ont réclamé entre 200 000 et 300 000 euros de salaires mensuel, soit entre 2,5 et 3,5 milliards de centimes mensuels, donc plus de 30 milliards de centimes. C'est le cas d'un technicien espagnol qui a réclamé une rémunération annuel de 2,5 millions par an à la FAF. Il s'agit en fait de Unai Emery, le nouveau coach du Paris Saint-Germain. Une source digne de foi, affirme que la FAF a bel et bien négocié avec Unai Emery mais les deux parties avaient buté sur le côté financier. "Unai Emery était d'accord pour venir travailler en Algérie, il était intéressé par le challenge mais ses ambitions financières ne sont pas dans les cordes de la FAF ; je pense qu'il a pu les réaliser au PSG qui a d'énormes atouts financiers", indique notre source qui raconte, pour l'anecdote, que le président du PSG, Nasser Khelifati, et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avaient eu une discussion à ce sujet. Nasser Khelifati a même suggéré à Raouroua de prendre Laurent Blanc mais la FAF avait déjà décidé d'écarter la piste française. Pour rappel, des profils comme Prandeli (Italie) et Fatih Terim (Turquie) plaisaient vraiment à Raouraoua ; il a d'ailleurs discuté de vive voix avec eux en Europe, preuve qu'il y avait une volonté de recruter un entraîneur de renom mais il a dû rapidement déchanter pour se rabattre sur d'autres pistes moins coûteuses. S. L.