La nouvelle est maintenant officielle. La commission de discipline de la CAF (jury disciplinaire) a confirmé, hier, via un communiqué, la décision prise par la commission d'organisation des compétitions interclubs d'exclure l'Entente de Sétif de la Ligue des champions d'Afrique 2016. Selon ce communiqué, la commission de discipline de l'instance dirigée par Issa Hayatou, dont le siège est au Caire (Egypte), et qui s'est réunie le 3 juillet dernier, a confirmé la décision prise par la commission d'organisation des compétitions interclubs le 23 juin d'exclure le représentant algérien de la compétition continentale. Elle a également sanctionné le club, champion d'Afrique 2014, par deux matches à huis clos et une amende de 45 000 dollars "pour utilisation de fumigènes et de pétards provoquant l'arrêt du match et un certain nombre de blessés", peut-on ainsi lire sur le document en question. Du coup, le onze sétifien jouera ses deux premiers matches à domicile sans la présence de ses supporters, et ce, à partir de sa prochaine participation à une épreuve africaine. Le club sétifien a été en outre sanctionné à payer une deuxième amende de 50 000 dollars cette fois "pour utilisation de fumigènes" lors du match retour des 8es de finale contre le club soudanais d'El-Merrikh qui s'est déroulé au stade du 8-Mai-1945 de Sétif, le 19 avril dernier. Cela dit, il est vrai que la décision du maintien de la sanction d'exclusion de l'équipe de la LDC va de nouveau porter un coup dur au moral des joueurs et des dirigeants. Cependant, force est de constater que les Sétifiens ont échappé de peu à d'autres lourdes sanctions telle une suspension de deux ans comme cela a été rapporté par plusieurs sources médiatiques. Pourtant, il y a quelques jours, le président Hassen Hamar avait indiqué dans une déclaration à la presse à l'issue de son audition par la commission de discipline de la CAF qu'il avait présenté un dossier en béton aux membres de la commission en question et qu'il s'attendait au retour de son club dans la Ligue des champions d'Afrique. Hélas ! Il ne reste maintenant au premier responsable ententiste que le Tribunal arbitral du sport (TAS) basé à Lausanne, qu'il compte d'ailleurs saisir dans les toutes prochaines heures pour plaider la levée des sanctions prises par la CAF. Il aurait même contacté l'avocat suisse qui avait traité l'affaire relative au conflit financier qui opposait l'ESS au Franco-Ivoirien Franck Madou après que la Fifa eut donné gain de cause au joueur. Pour rappel, l'équipe phare des Hauts-Plateaux avait été exclue par la CAF de la plus prestigieuse compétition interclubs du continent à la suite des incidents survenus à la fin du match opposant l'ESS aux Sud-Africains du FC Mamelodi Sundowns dans le cadre de la première journée de la phase de poules. Des incidents suivis d'un envahissement de terrain par des supporters qui avaient obligé l'arbitre malien Mohamadou Keïta d'interrompre la partie alors qu'il ne restait que quelques minutes pour la fin de la rencontre. F. R.