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Vaste opération d'expulsion des logements de l'éducation nationale Malgré les instructions de Sellal et Benghabrit qui épargnent les retraités sans biens immobiliers
Des centaines de retraités de l'éducation nationale, principalement à Alger, sont en détresse. Des procédures en justice sont engagées contre eux pour les expulser des logements d'astreinte et de fonction. Certaines actions judiciaires ont déjà abouti à des décisions notifiées par huissier de justice et mises en application. Pourtant, une instruction de la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, une directive du Premier ministre Abdelmalek Sellal et une note du wali d'Alger tendent vers une démarche unique : soustraire de l'opération d'expulsion les retraités du secteur qui n'ont pas d'autres biens immobiliers. Ces derniers devraient bénéficier soit de la cession du logement soit d'un relogement. Selon des syndicalistes de l'éducation nationale, dans beaucoup de wilayas, les directeurs de l'éducation ont procédé à des enquêtes pour déterminer qui possède une maison ou un appartement et doit donc libérer le logement de fonction ou d'astreinte et qui n'a pas d'autre lieu d'hébergement et doit être pris en charge par l'Etat. À Alger par contre, les DE ont engagé des procédures d'expulsion tous azimuts. Ce qui fait que des centaines de retraités du secteur risquent de se retrouver d'un jour à l'autre à la rue. Certains le sont déjà.