À la recherche d'un attaquant de métier à même de combler le vide laissé par le caractériel, mais tellement efficace libyen, Mohamed Zaâbiya, le Mouloudia d'Oran croyait tenir hier l'avant-centre Hamza Boulemdaïs. Libéré sur injonction de son entraineur lusitanien Gomès, le désormais ex-buteur du Chabab de Constantine était, en effet, attendu, hier, à Oran pour signer le contrat de deux saisons qui l'attendait. Hamza Boulemdaïs avait même assuré à ses interlocuteurs de la direction du MCO être sur le point de prendre l'avion en fin de matinée pour Oran où l'attendraient, justement, à l'aéroport, peu après la mi-journée, le président Belhadj Mohamed et le secrétaire général de l'équipe professionnelle Toufik Bellahcène. La suite du programme du natif de Constantine à Oran était simple : déjeuner chez ses hôtes puis signature du contrat de deux années qui était déjà préparé dans la mesure où les deux parties avaient tout réglé par téléphone. Il était même prévu que Boulemdaïs passe la nuit à Oran avant de rentrer aujourd'hui au bercail, le temps de préparer ses affaires et passer un dernier week-end en famille avant de rejoindre ses nouveaux coéquipiers qui se sont entraînés sur la base de deux séances quotidiennes ces quatre derniers jours. Et si certaines voix se sont élevées pour contester cette démarche "d'engager un attaquant âgé de trente-quatre ans qui n'est pas complètement rétabli de sa blessure au genou", d'autres, plus mesurés, étaient plutôt "contents de voir enfin un attaquant de métier arriver au Mouloudia". Au final, Boulemdaïs n'est pas venu, ne prenant même pas la peine d'aviser la direction du MCO qui a tenté, en vain, de le joindre sur son téléphone éteint. Au même moment, il était à Sétif pour signer pour deux ans en faveur de l'ESS. Hamza Boulemdaïs devait, pour rappel, être la onzième recrue estivale des Rouge et Blanc d'El-Hamri après Aguid, Benali, Cherif, Gafaïti, Heriet, Bentiba, Aoued, Sebbah, Boudoumi et Ferrahi. En attendant le dénouement de l'affaire Manucho, la direction oranaise ne désespère pas, en parallèle, de recruter un dernier élément qui répondrait au profil réclamé par l'entraîneur Omar Belatoui, à savoir un milieu de terrain à vocation offensive. Quant à Kamel Larbi, bien que son chargé d'affaires, l'ex-international Zarabi, soit en contact permanent avec les dirigeants mouloudéens, le joueur prolonge toujours ses vacances en France, refusant de faire le premier pas et encore moins de reprendre les entraînements avec ses coéquipiers. Rachid BELARBI