Le bureau de wilaya de l'UGCAA n'a pas manqué de dénoncer l'attitude du P/APC en sa qualité de président du conseil d'administration de l'Epic. Le sit-in organisé, mercredi, devant le siège de la mairie de Sidi Bel-Abbès par les mandataires qui exigent le départ du directeur de l'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) qui gère le marché de gros des fruits et légumes ne laisse présager d'aucune issue au bras de fer qui les oppose depuis plus d'un mois. Le spectre même d'une paralysée générale plane sur le marché de gros. Selon M. Guouri, président du bureau de wilaya de l'UGCAA, "cette mobilisation de l'ensemble des mandataires est une nouvelle phase de protestations pour mettre le maire devant ses responsabilités face à ce blocage qui persiste". À ce propos, le bureau de wilaya de l'UGCAA, qui n'a pas manqué de dénoncer l'attitude du P/APC en sa qualité de président du conseil d'administration de l'Epic à l'égard de leurs revendications, a déclaré à Liberté qu'"aujourd'hui, le problème est devenu très complexe avec deux directeurs à la tête de l'Epic et la responsabilité incombe au maire de résoudre ce problème". Et d'affirmer que "si aucune suite n'est donnée à notre demande de départ de l'actuel directeur et l'officialisation de la nomination du nouveau gestionnaire, selon la réglementation en vigueur, nous allons passer à une paralysie totale du marché de gros des fruits et légumes, car on ne peut pas attendre très longtemps". Cependant, pour avoir la version des faits de l'APC sur le conflit qui oppose les deux antagonistes, toutes nos tentatives pour rejoindre l'intérimaire du maire en congés ont été vaines. Pour rappel, tout a commencé lorsque les mandataires affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) ont dénoncé "l'anarchie et la mauvaise gestion du marché de gros des fruits et légumes". Le P/APC a tout simplement procédé à la nomination d'un nouveaugestionnaire par le biais d'une note de service, incitant l'actuel directeur général à prendre un congé. Ce dernier a refusé de se soumettre à cette décision, exigeant un arrêté de fin de fonction pour faire valoir ses droits prévus par la loi 90-11 relative aux relations de travail. A. BOUSMAHA