Le derby de Ruisseau entre l'OMR et le CRB, ayant eu lieu, jeudi dernier, sur la pelouse du stade du 20-Août-55, n'a pas, finalement, tenu ses promesses. On a eu plutôt droit à un petit match d'un niveau technique très faible. Que de pousse-ballon et des balles perdues. Les deux équipes ont donné l'impression de jouer un match sans enjeu, digne des rencontres de fin de saison. Les observateurs s'attendaient pourtant à une bataille farouche entre les deux protagonistes, qui sont menacés par le spectre de la relégation. Mais, en fin de compte, les débats furent ternes et insipides. Sérieusement perturbés par la crise née de la démission du président Lefkir et de l'entraîneur Negazi, les joueurs belouizdadis semblaient égarés sur la surface de jeu. La venue du nouvel entraîneur Djamel Amani n'a pas débloqué la situation. Chose qui a été constatée sur le rectangle vert, dans la mesure où les coéquipiers de Mounir Dob n'ont pu inquiéter le portier olympien, Toual, tout au long de la partie, excepté la tentative de Rouaïghia, en fin de match, dont le tir est allé s'écraser sur la transversale. Les protégés d'Ifticène, en dépit de leur domination, ont fait montre d'une inefficacité flagrante devant les buts de Mezaïr. Les deux équipes se séparent sur ce nul (0-0), qui n'arrange, en fait, personne. Un match à oublier. La guerre des clans au Chabab Sur un autre registre, la bataille pour la succession au président démissionnaire, Lefkir, fait rage au sein des membres de l'AG, indiquent des sources proches du CRB. Ses membres se livrent à une bataille sans merci pour l'établissement de la liste des membres de l'assemblée générale du club. Certains appellent à l'élargissement de la liste de l'AG aux membres ayant été exclus par Lefkir, alors que d'autres veulent maintenir la même liste qui a plébiscité le président sortant. C'est la cacophonie. Une situation qui n'arrange guère les affaires des Rouge et Blanc de Belouizdad, déjà troublées par des années de gestion aléatoire de l'ancienne direction. K. Y.