"Heureux et satisfait" de sa première à domicile, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran Omar Belatoui a reconnu, en conférence de presse d'après-match, qu'il "fallait encore du temps à cette équipe pour monter en puissance et gagner en maturité". "Il ne faut surtout pas oublier que le onze a été remanié à hauteur de 90% cette saison. Il nous faut encore du temps pour nous améliorer et pouvoir jouer sur notre véritable valeur. Mon équipe est encore en rodage. Elle doit encore gagner en confiance pour espérer montrer son vrai visage. Du terrain, la pression est énorme et le bruit que font les supporters étourdissant. On ne s'entendait plus ! C'est pour tout cela que je suis satisfait d'avoir réussi cette première à Zabana", soulignera, en sueur, Omar Belatoui, pour qui "la manière importe peu en ce début de saison !". "Nous avons gagné, et c'est bien là le plus important. L'OIympique de Médéa est un adversaire respectable. C'est pour cela que j'ai beaucoup insisté auprès de mes joueurs tout au long de la semaine qui a précédé le match pour surtout ne pas commettre l'erreur de le prendre de haut ou de le sous-estimer. Au final, nous venons de remporter un succès mérité. Qu'importe l'adversaire ? Qu'importe la manière ? Je veux gagner, et c'est là mon principe de base !", lancera l'ancien défenseur international, qui s'est, en parallèle, montré très protecteur envers ses attaquants Moussi et Souibah en dépit des énormes ratages dont ils se sont rendus coupables. "Ce sont les deux seuls avants de pointe que je possède dans mon effectif. Il faut les faire jouer. Je n'ai pas le choix. J'aurais aimé avoir un Ali Meçabih, un Daoud Bouabdallah ou un Mourad Meziane. Surtout que Moussi et Souibah pourraient énormément apprendre à leurs côtés. Mais je fais avec ce que j'ai !", relativisera Omar Belatoui. De son côté, le président Belhadj Mohamed dit Baba a réagi avec le sourire aux doléances des responsables du CSA, Tayeb Mehiaoui en tête, à propos de la deuxième signature exigée. "Que celui qui exige d'être deuxième signataire des chèques du MCO partage avec moi les frais. Qu'il mette la main à la poche comme je le fais moi et il sera autorisé à signer les chèques", préconisera le P-DG de la SSPA/MCO qui, comme à son habitude assez intrigante, a préféré suivre la rencontre face à Médéa du vestiaire, à travers le petit d'écran, que de faire les quelques pas qui l'auraient conduit, via le terrain, à la tribune des officiels. Rachid BELARBi