"Le dossier de réformes du baccalauréat va être soumis en Conseil des ministres, et là où il n'y a pas eu d'opposition clairement affirmée, ce sont les points sur le contrôle continu, le nombre de jours (qui passe de 5 à 3) et la nature des épreuves", a indiqué Mme Nouria Benghabrit. Inaugurant officiellement l'année scolaire 2016-2017 depuis la wilaya de Naâma, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé que le dossier de réforme du baccalauréat sera examiné par le prochain Conseil des ministres. Elle a également indiqué que parmi les propositions dégagées par les ateliers de travail, trois ne souffrent pas de contestations. Dans une déclaration à la Radio nationale, la ministre de l'Education a, en effet, précisé que la réduction de la durée de l'examen de 3 à 5 jours, le principe de prendre en compte le contrôle continu, ainsi que de revisiter les modalités de conception des sujets font consensus. "Le dossier de réformes du baccalauréat va être soumis en Conseil des ministres, et là où il n'y a pas eu d'opposition clairement affirmée, ce sont les points sur le contrôle continu, le nombre de jours (qui passe de 5 à 3) et à la nature des épreuves", a indiqué Mme Nouria Benghabrit. La ministre a indiqué, par ailleurs, que l'examen de fin de premier cycle (examen de 5e année primaire) ne sera pas supprimé, mais "l'élève le passera au niveau de son établissement, ce qui est une nouveauté" depuis cette année, a-t-elle ajouté. Mme Benghabrit a souligné également que la réforme du secteur touchera aussi l'Office national des examens et concours (Onec), en affirmant qu'"un certain nombre de mesures ont été prises dont, notamment, l'organisation et l'amélioration de cette instance y compris sur les plans matériel et de sécurisation". Sinon, s'agissant de la rentrée scolaire proprement dite, celle-ci a concerné plus de 8 600 000 élèves des trois paliers, dont 4 millions pour le cycle primaire ont rejoint, hier, les bancs de l'école. Le coup d'envoi officiel a été donné, hier matin, depuis de la wilaya de Naâma, par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, qui était accompagnée pour la circonstance du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, à travers un cours inaugural dédié à la Révolution du 1er Novembre. À l'occasion, Mme Benghabrit a souligné que la priorité sera accordée à la dimension pédagogique, laquelle a été au centre de la plupart des conférences d'évaluation de la mise en œuvre de la réforme, et qui s'est traduite par la réécriture des programmes d'enseignement et l'édition progressive de nouveaux manuels scolaires. La rentrée scolaire 2016 a, en effet, vu l'introduction des manuels de la deuxième génération de réformes du système éducatif, qui touche d'abord les 1re et 2e années primaires et la 1re année moyenne, avant d'être étendue, à l'avenir, aux autres paliers de l'enseignement, notamment à ceux des 3e et 4e années primaires et des 2e et 3e années moyennes pour la prochaine rentrée scolaire. Cette rentrée scolaire 2016-2017 s'accompagne aussi d'une série de mesures et d'annonces. Ainsi, les élèves des classes préparatoires et de la 1re année primaire sont accompagnés de leurs parents jusque dans les classes. Sur un autre plan, le manuel scolaire de deuxième génération, sur le plan pédagogique, "répond aux normes internationales du point de vue conception et homologation", a affirmé la ministre, qui a annoncé, par ailleurs, l'o verture d'une adresse mail [email protected] dédiée aux remarques et critiques par rapport à ces nouveaux manuels. Enfin, la ministre a affirmé que toutes les mesures ont été prises par le ministère de l'Education nationale, avec toute la solidarité gouvernementale et l'accompagnement du Premier ministre, pour faire de l'année scolaire 2016-2017 une année de "stabilité" et de "tranquillité". Mais, reste à connaître la réaction des partenaires sociaux, plus obnubilés par la question de la retraite, notamment pour certains syndicats qui n'adhèrent pas à ce train de mesures, parce que, semble-t-il, ils n'y ont pas été associés. Amar R.