Bouderbala : Les villageois de Ben Brahim et Drablia interpellent le wali Dans une pétition adressée au wali de Bouira, dont une copie a été remise à Liberté, les villageois des localités de Ben Brahim et Drablia, relevant de la commune de Bouderbala, à 70 kilomètres à l'ouest de Bouira, dressent un tableau des plus sombres de leurs villages. Ces citoyens, se disent ignorés par leur P/APC et l'ensemble de l'exécutif communal, lequel selon eux, les a trahis. "Monsieur le wali, c'est parce que nous nous sentons trahis par nos élus, que nous avons décidé de nous en remettre à vous et à votre bienveillance", est-il écrit. Parmi les doléances on citera le raccordement de leur village aux réseaux de l'eau potable et de gaz naturel, ainsi que l'aménagement des routes qu'ils disent impraticables. "Nos deux villages ne sont toujours pas raccordés au réseau d'alimentation en eau potable. Nous sommes pratiquement en 2017 et nous sommes toujours réduits à nous approvisionner à partir des citernes", soulignent-t-ils. Selon les requérants, les autorités de la wilaya s'étaient, pourtant, engagées à accélérer les travaux de raccordement en eau potable via le barrage de Koudiet Acerdoune, sis dans la commune voisine de Maala. Renseignement pris auprès des services de la direction des ressources en eau (DRE) de Bouira, il y a effectivement un projet de raccordement au profit de ces deux localités, mais le projet n'est toujours pas achevé, puisqu'il enregistre un taux d'avancement de seulement 70%. Quant au gaz naturel, ces villageois mentionnent dans leur document "qu'ils désespèrent de le voir arriver dans les foyers". En outre, l'état de la route qui relie ces deux localités à Ouled Chalabi, a été également évoqué par les signataires de cette pétition. Ce chemin est qualifié d'impraticable, voire même dangereux, sur plus de 7 kilomètres. "Nous demandons le revêtement de cette unique route, laquelle durant la saison hivernale se transforme en un torrent de boue", concluent-ils. Dossier des fusils de chasse : Les opérations de restitution entamées L'opération de restitution des fusils de chasse confisqués durant les années 1990, a été entamée à Bouira. Ainsi et selon M. Abdelkader Guerrache, porte-parole des propriétaires des fusils de chasse à l'échelle de la wilaya, les autorités militaires ont tenu leur promesse, en entamant la restitution des carabines. "Depuis le 1er septembre, nous avons enregistré plusieurs opérations de restitution à travers une dizaine de commune de la wilaya, notamment à Aïn Bessam, El Esnam, Kadiria etc.", s'est-il félicité. Pour M. Guerrache, ces opérations entrent dans le cadre de l'accord conclu entre le wali de Bouira et son mouvement en mai 2016, lequel accord, avait pour principal point "la restitution progressive de l'ensemble des fusils à leurs propriétaires". En effet et à titre d'exemple, les communes d'El Esnam et Kadiria, se sont vues distribuées plus d'une centaine de fusils. Enfin et selon des sources proches de la wilaya de Bouira, un nouvel arrivage de fusils, estimé à 1500 armes devrait être annoncé prochainement. Sour El-Ghozlane : Le quartier Belkortbi fait peau neuve Le quartier Belkortbi, dans la commune de Sour El-Ghozlane, à 45 kilomètres au sud de Bouira, a été remis à neuf, après plus de six mois de travaux d'aménagement urbain. Ces travaux ont touché la voirie, l'éclairage public, le réseau d'assainissement et autres commodités. Lors de notre passage, nous avons constaté que ce quartier qui était l'un des points noirs de la municipalité, s'est métamorphosé. Le réseau d'assainissement, qui par sa défaillance provoquait des inondations à la moindre ondée, a été entièrement refait et les avaloirs ont également fait l'objet d'une réhabilitation. Les nids-de-poule et autres crevasses qui avaient envahi les routes relèvent du passé, puisque les services de la commune ont bitumé toute la chaussée. Pour rappel, le premier magistrat de la wilaya, lors d'une visite d'inspection effectuée au mois de mars 2016, avait lancé le projet de réhabilitation de ce quartier, en lançant aux résidents : "D'ici septembre, vous n'allez pas reconnaître votre quartier !". Ce n'étaient donc pas des paroles en l'air.