Les habitants du lotissement Hadjem-Mohamed (ex-Scotto) à Birkhadem, vivent avec la crainte qu'un de leurs enfants ne soit "fauché" par un chauffard. Les parents vivent, en effet, avec la peur au ventre à cause d'un carrousel de chauffards qui roulent à vive allure, soit à tombeau ouvert sur un tronçon de route qui est devenu très fréquenté ces derniers temps avec l'ouverture des animaleries et des grossistes d'aliments d'animaux domestiques. En effet, le danger est d'autant patent, voire récurrent qu'un... "forcené" du volant ne renverse l'innocence occupée à jouer ou prendre le chemin de l'école : "C'en est ainsi tous les jours, et cela s'en ressent sur notre tranquillité et celle du lotissement, où l'irréparable peut survenir dans n'importe quel moment, notamment sur le chemin de l'école. Donc, et en dépit du danger, nos multiples demandes pour la pose de ralentisseurs auprès de l'APC de Birkhadem et la mise en place de plaques de signalisation, s'étaient heurtées à une fin de non-recevoir du responsable de l'APC. Et depuis, la vigilance est requise pour stopper un tant soit peu l'ardeur de ces chauffards avides de sensations fortes. Mais qu'est-ce qu'ils attendent donc pour intervenir ? Qu'il y ait réellement mort d'enfant peut-être", a-t-on su des habitants en colère et qui ne comprennent rien à la gabegie de l'exécutif municipal de Birkhadem. Mais peut-être bien qu'il faille y avoir un drame pour amener le maire à se "décarcasser". Alors que les rue et les routes secondaires d'autres quartiers sont dotés de plaques de signalisation et autres ralentisseurs, à l'image de haï El-Bina, en bas du quartier Sidi M'barek pour ne pas le citer. Pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures ? se sont interrogé les habitants de Scotto qui interpellent le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. L. N.