Les quelques averses qui se sont abattues ces dernières 48 heures sur Bouira ont mis à nu les carences, voire la défaillance des services l'Office national de l'aménagement (ONA), au même titre que ceux de l'APC de Bouira. En effet, samedi dernier, une ondée orageuse, a traversé la wilaya, et le moins que l'on puisse dire est qu'elle a laissé des traces. Par endroits, le chef-lieu de Bouira s'est métamorphosé en une véritable piscine à ciel ouvert. Nombre de quartiers et boulevards de la ville de Bouira se sont retrouvés submergés par les eaux. À titre d'exemple, la cité des 130-Logements où la boue mêlée aux détritus en tous genres obstruaient les avaloirs. Les canalisations des eaux usées ont carrément éclaté sous la pression. Non loin de là, du côté du quartier de l'Ecotec, les citoyens tentaient désespérément de déboucher les canaux d'évacuation des eaux de pluie à l'aide de barres de fer. "Ce n'est pas notre travail, mais celui des agents de l'APC et ceux de l'ONA ! Mais que voulez-vous, nous n'avons pas le choix", dira un citoyen avec un certain dépit. La même situation a été observée du côté du quartier des 32 logements, lequel a littéralement été envahi par les eaux. Les résidents se sont résignés à chausser leurs bottes et se sont affairés à désengorger les avaloirs, remplis de sacs en plastique et autres détritus. Du côté de la zone des parcs et aussi à l'intersection de l'université de Bouira et la direction des douanes, de gigantesques flaques d'eau se sont formées, créant des embouteillages monstres. R. B.