Le ministre de la Culture a inauguré cette édition qui se tient jusqu'au 8 octobre, à l'esplanade de Riadh El-Feth, à Alger. Le ministre de la Culture a donné le coup d'envoi de la 9e édition du Festival international de la bande dessinée (Fibda), qui se tient jusqu'au 8 octobre, à l'esplanade de Riad El-Feth (Oref), à Alger en présence de plusieurs invités, comme les ambassadeurs d'Italie et du Mexique, ainsi que la commissaire du festival, Dalila Nedjem. Lors de ses déclarations à la presse, le ministre a tenu à souligner que "le Fibda existera encore dans le futur et continuera à être subventionné, il faut savoir qu'il y a très peu de festivals qui sont dédiés à la BD, et, à ma connaissance, celui d'Alger est le seul dans monde arabe. Sa renommée est désormais internationale". Et d'ajouter : "Même s'il y a eu des restrictions budgétaires, nous avons tenu à le garder. Certes, le budget a été réduit, mais nous continuerons à le soutenir, et le fait d'être présents aujourd'hui témoigne de notre soutien." Le ministre de la Culture est aussi revenu sur l'entrée en vigueur d'un tarif de 50 DA pour les enfants de moins de 12 ans et de 100 DA pour les adultes, en indiquant : "Tous les espaces culturels sont payants. L'entrée dans les stades et dans les cinémas est payante, il devrait en être de même pour ce genre de festivals." Et de renchérir : "Ce prix est symbolique, le but de cette démarche est que le public respecte cet art et les efforts fournis par les artistes." Lors de la cérémonie d'ouverture, cinq jeunes auteurs de mangas et de BD, "qui ont été révélés par et grâce au Fibda", ont été honorés. Le "Grand prix d'honneur" a été décerné au dessinateur de presse "L'Andalou". Le journaliste et éditeur, Salim Brahimi, a décroché le "Grand prix de la reconnaissance", et la jeune Mangaka, Fella Matoudi, a reçu le "Prix de la reconnaissance". Quant au "Prix du Patrimoine", il a été attribué aux deux jeunes bédéistes Riad Aït Hamou et Sidali Oudjiane. Pour sa part, la commissaire du festival, Dalila Nedjam, est revenue sur les buts et les accomplissements du Festival. "Nous voudrions que ce festival soit une inspiration et un moyen pour les jeunes auteurs de développer leur talent et leur art." La commissaire a, en outre, dévoilé que les objectifs sur le long terme du festival sont "la création d'un musée dédié à la BD algérienne, qui sera le premier du genre dans le monde arabe, et au sein duquel seront présentés plus de 60 ans de l'histoire de l'Algérie". S'agissant du programme, Nedjam a rappelé que l'Italie sera l'invitée d'honneur de cette édition inscrite sous le thème : "La 9e bulle pour le 9e art", avec une exposition "exceptionnelle" sur la bande dessinée italienne, ainsi que l'hommage qui sera rendu au dessinateur et illustrateur algérien Rachid Aït Kaci, disparu en mai dernier. Il y aura au menu également des expositions du Mexique et de la Belgique. Yasmine Azzouz