Afin de permettre aux employeurs retardataires de procéder à la régularisation de leur situation et celle de leurs salariés vis-à-vis de la Cnas (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés), cette dernière a décidé de prolonger le délai d'octroi d'échéanciers de paiement jusqu'au 31 décembre 2016, en vertu de l'article 57 de la loi de finances complémentaire (LFC) pour l'année 2015. C'est dans cette optique que la direction de la Cnas de la wilaya de Béjaïa a pris l'initiative de relancer sa campagne d'information et de sensibilisation, à travers l'organisation des journées portes ouvertes, du 11 au 13 octobre, à son siège régional sis à Ihaddaden, sur les dispositions exceptionnelles de la loi de finances complémentaire 2015, plus particulièrement le volet relatif à la sécurité sociale, contenu dans l'article 57. Dans un communiqué de presse transmis à notre rédaction, les responsables de la Cnas affirment que "la prolongation a été accordée au regard du nombre important d'employeurs qui ont exprimé le souhait que cette mesure soit reconduite", bien que les résultats obtenus jusque-là par les services de la Cnas, dans le cadre de l'application de ces dispositions exceptionnelles, soient "positifs". Selon la chargée de la cellule d'écoute de la Cnas de Béjaïa, Mme Baroudi Lila, la brèche ouverte par l'article 57 de la LFC 2015 a, en effet, suscité "un engouement remarquable chez les employeurs qui y ont adhéré massivement et qui continuent à affluer pour en bénéficier". Pour la direction générale de la Cnas, "cette volonté s'inscrit pleinement dans la stratégie du secteur issue des orientations de son premier responsable, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, conscient de l'impact positif de cette mesure de facilitation et son rôle sur la relance économique du pays". Il y a lieu de préciser qu'au-delà des facilitations et des exonérations accordées par l'Etat à travers ces dispositions exceptionnelles, la même loi prévoit dans son article 59 des sanctions sévères contre les contrevenants à cette nouvelle réglementation. KAMAL OUHNIA