Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au président colombien, Juan Manuel Santos. "Il existe un réel danger que le processus de paix s'interrompe et que la guerre civile reprenne" ce qui "rend encore plus impérieux le respect du cessez-le-feu par les parties, emmenées par le président Santos et le chef de la guérilla des FARC Rodrigo Londoo", a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Kaci Kullmann Five. L'accord a été rejeté de "justesse" par la population colombienne dimanche dernier (50,2% de "Non" mais avec plus de 60% d'abstention), mais "le fait qu'une majorité des votants ait dit non à l'accord de paix ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort", a-t-elle ajouté. "Le référendum n'était pas un vote pour ou contre la paix", a-t-elle encore dit. L'an dernier, le Nobel de la paix était allé au Quartette pour le dialogue national tunisien, des acteurs de la société civile qui ont permis de sauver la transition démocratique en Tunisie. Le prix, qui consiste en une médaille d'or, un diplôme et un chèque de 8 millions de couronnes suédoises (environ 831.000 euros), est remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, le suédois Alfred Nobel (1833-1896). Rédaction Numérique de "Liberté" @JournaLiberteDZ