D'envergure régionale, cet établissement dispose de 400 places pédagogiques dont 25% sont réservées aux étudiants maghrébins et africains. "L'Ecole supérieure de la Sécurité sociale est un instrument stratégique de formation pour le développement de la ressource humaine dans le domaine de la protection sociale", a souligné, hier, Mohamed El-Ghazi, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. En procédant au lancement de l'année universitaire 2016-2017 de l'Ecole supérieure de la Sécurité sociale, le ministre a précisé, dans son discours inaugural, que "cette structure, qui dispose de 400 places pédagogiques, a pour mission d'assurer la formation de cadres hautement qualifiés, des personnels d'encadrement exerçant au niveau des organismes et institutions de la Sécurité sociale". L'école assure également la formation continue des cadres des secteurs publics et privés, ainsi que des membres des organisations professionnelles, a ajouté M. El-Ghazi. Placée en cotutelle pédagogique entre le ministère du Travail et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'école constitue le résultat d'un accord de partenariat signé en juin 2013 entre le gouvernement algérien et l'Organisation internationale du travail (OIT) à l'occasion de la conférence internationale du travail, a rappelé le ministre. Dans ce contexte, le ministre a expliqué qu'en vertu de cet accord, 25% des places pédagogiques de l'école sont réservées aux étudiants des pays de l'Union du Maghreb arabe et de l'Afrique. "Le partenariat avec le BIT et les écoles relevant du BIT suppose des échanges au niveau pédagogique et des enseignants et des expériences, organisations des séminaires et de mise à disposition des documentations." L'école vise également à entreprendre des études et des recherches liées aux questions de la Sécurité sociale et de publier des ouvrages et périodiques relatifs aux spécialités enseignées. L'organisation de conférences, de séminaires et de manifestations scientifiques et techniques et la mise en œuvre des actions de coopération régionale et internationale de formation et de recherche en matière de Sécurité sociale figurent aussi parmi les missions de l'école lancée en 2014-2015, selon le ministre. De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a réaffirmé la disponibilité de son secteur pour accompagner et renforcer "son soutien pédagogique". Le ministre, qui a refusé de révéler le montant du budget de fonctionnement de cet établissement, a fait savoir que "l'établissement n'est qu'à ses débuts et il est appelé à se développer davantage et intégrer des formations qualifiantes". La formation est diplômante et ouverte (après concours) aux personnes qui disposent déjà d'une licence, au minimum. "Cette école sera un support de consolidation de premier ordre pour la Sécurité sociale en Algérie et fera de la formation continue, d'appoint et d'accompagnement", a soutenu, pour sa part, Tidjani Hassan Heddam, DG de la Cnas, qui a précisé que "la Sécurité sociale a consenti beaucoup d'investissements sur le volet du développement de la ressource humaine". Nabila Saïdoun