Le liquidateur d'El Khalifa Bank, M. Badsi Moncef, a averti, hier, que les personnes bénéficiaires de “libéralités” de toutes sortes, et qui n'auront pas régularisé leur situation vis-à-vis des services de la liquidation de cette ancienne banque privée, avant le 30 avril 2005, nouveau délai de rigueur, s'exposeront à des “poursuites judiciaires”. Dans un communiqué, le liquidateur annonce avoir décidé, en effet, de proroger au 30 avril prochain la date limite de “déclaration spontanée”, qui était fixée au 28 février dernier. “Faute par les intéressés d'avoir régularisé leur situation dans les délais prescrits, et ce, malgré la prorogation du délai concédée, nous rappelons que les procédures d'inculpation, actuellement en cours d'instruction, seront mises en œuvre avec les conséquences qui en découleraient devant l'instance judiciaire”, avertit le liquidateur dans son communiqué daté du 5 mars. Au-delà du 30 avril, insiste-t-il, “les services de la liquidation ne manqueront pas d'engager des poursuites judiciaires à l'encontre de tous ceux qui, conscients des libéralités qui leur ont été faites, estiment encore ne pas devoir régulariser leur situation”. Quant au nouveau délai de deux mois accordé aux concernés, il a été décidé “dans l'intérêt des bénéficiaires de bonne foi qui, conscients des conséquences fâcheuses que pourrait entraîner leur silence, tiennent à normaliser leur situation vis-à-vis des services de la liquidation”, explique M. Badsi. Il affirme encore dans son communiqué qu'il a octroyé ce délai car “encouragé” par les réponses faites à (son) précédent communiqué et soucieux de régulariser la situation d'un maximum de bénéficiaires des avantages de toute nature, obtenus sans convention écrite et dans l'une des formes énoncées dans ledit communiqué. R. N.