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Des auteurs pour défendre la mémoire
Célébration du 17 octobre 1961
Publié dans Liberté le 18 - 10 - 2016

Notre histoire ne doit pas effacer une date comme celle du 17 octobre 1961. Aussi pénible soit-il, le travail de mémoire doit se faire et la dette envers nos martyrs assassinés ce jour-là en France doit s'affranchir par l'écrit afin que nul n'oublie.
C'est là la mission que se sont assigné de nombreux auteurs et historiens algériens et étrangers, qui se sont penchés sur ce macabre événement qui refuse encore de dire son nom et qu'on se contente de qualifier de "répression sanglante", alors que c'était de véritables massacres. Des massacres inhumains commis par la colonisation française, il y a de cela 55 ans, ordonnés par l'abominable "Papon la honte" – qui chauffa ses éléments en clamant "pour un coup, vous pourrez en rendre dix, vous êtes couverts", et que l'auteur et journaliste Youcef Dris raconte dans son ouvrage Massacres d'octobre 1961, Papon la honte, estimant qu'"exhumer aujourd'hui ces horribles crimes commis sur le sol français contre notre communauté émigrée lors de la sale guerre est un devoir de mémoire obligatoire, mais aussi une manière pour nous de rendre un vibrant hommage à nos compatriotes victimes de ces ignominies qu'ils subirent au plus profond de leur douleur et de leur humiliation, sous les yeux d'une communauté française et d'une opinion internationale plutôt tiède pour ne pas dire indifférente, voire non concernée". Ce fut une nuit violente et macabre "dans les rues de Paris, la ‘ratonnade' était lancée. Une véritable chasse à l'homme. Tous les Algériens sans distinction seront frappés. Certains jetés dans la Seine", écrit-il encore. Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, de son côté apporte son témoignage dans son livre Droit d'évocation et de souvenance où il rappelle ces douloureux événements pour que l'histoire retienne cet épisode sanglant : "J'ai écrit ce livre parce que, plus de 50 ans après l'indépendance, notre histoire reste occultée. Si nous, les acteurs, nous ne disons pas la vérité, notre histoire partira en java (...) Les manifestations du 17 octobre 1961 ont été l'ultime bataille du peuple algérien pour sa libération et le dernier massacre commis par les Français depuis le début de la colonisation en 1830." Samia Messaoudi et Mustapha Harzoune ont eux aussi voulu exhumer cette date dans l'ouvrage collectif 17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent, édité par l'association Au Nom de la Mémoire, qui multiplie rencontres et dénonciations pour rendre hommage à ces victimes que l'histoire a voulu enterrer dans l'oubli et le déni.
Des journalistes, auteurs et historiens de renom ont aussi écrit pour que la vérité éclate au grand jour : Marcel et Paulette Péju, dans Le 17 Octobre des Algériens, Gilles Manceron dans La triple occultation d'un massacre, et tant d'autres.
Samira Bendris


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