Le ministère de la Famille, de la Solidarité nationale et de la Condition de la femme pilote, sous la conduite de la section femme des Nations unies, un projet qui vise à renforcer les capacités des fonctionnaires impliqués dans le dispositif d'écoute, de conseil et d'accompagnement des femmes en détresse (particulièrement les victimes des violences conjugales) des directions de l'Action sociale et de solidarité des wilayas (Dass). Un groupe de huit formateurs-animateurs expérimentés a été mobilisé pour apporter son expertise dans les domaines psychologique, juridique et social liés au phénomène de la violence. Les Dass qui abritent ce dispositif ont aussi pour mission le recueil régulier d'informations et de données nécessaires au suivi du phénomène de la vulnérabilité sociale et à la planification de plans d'action futurs. C'est d'ailleurs au cours de l'année 2017 que ce programme de coopération apportera sa contribution au renforcement du volet technique de la collecte des données sur les femmes vulnérables. Le programme de coopération sur le "renforcement de l'effectivité de l'égalité des droits entre les hommes et les femmes" s'articule autour de trois axes d'intervention, soit la lutte-prévention contre la violence à l'égard des femmes à travers des actions visant l'appui au plaidoyer ; l'amélioration de la qualité des services et des connaissances sur le phénomène et, enfin, la participation des femmes à la vie politique. L'implication des femmes dans l'activisme politique, notamment au niveau local, permet de donner une perception plus concrète du principe de l'égalité entre les deux sexes. Des idées qui doivent être soutenues par médias et le mouvement associatif. Au-delà du département dirigé par Mounia Meslem, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, celui de la Communication, celui de la Culture et le Parlement sont engagés dans la démarche.