Attaf préside une réunion du CS sur la coopération entre la LA et l'organe exécutif de l'ONU    Energie: la 12e édition des JST de Sonatrach en juin à Oran    CNDH : l'Algérie a placé le secteur de l'éducation en tête de ses priorités    France : le parquet de Paris recadre le ministre de l'Intérieur    En qualité d'envoyé spécial du président de la République, Saihi reçu à Moroni par le Président de l'Union des Comores    Ballalou: renforcer davantage la coopération culturelle entre l'Algérie et l'Italie    Mise en service d'un tronçon de 14 km de la pénétrante autoroutière Djen Djen-El Eulma    Le Président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Le président de la République reçoit le Commandant d'Africom    Le nouvel appareil de jardinage d'intérieur de LG dévoile un désigne raffiné    Le rôle du Président Tebboune salué    S'agit-il d'un véritable cessez-le-feu ou d'une escroquerie ?    Les premières décisions du Président Donald Trump tombent    JSK : L'Allemand Josef Zinnbauer, nouvel entraîneur    La JSK sauve sa place de leader face au CRB    Le tirage au sort le 27 janvier    «Les masques sont tombés ! »    Deux personnes échappent de justesse à la mort    Le wali gèle les activités de l'APC de Béni-Dergoune    Lancement d'un concours pour le recrutement de 476 employés    Une délégation parlementaire inspecte des sites à Timimoun    Plus de 25 heures de témoignages vivants collectées à Tlemcen    ''Le Pays de Peter Pan'' de J.M. Barrie et ''La Terre du Milieu'' de J.R.R. Tolkien    Conseil de sécurité : l'Algérie convoque des consultations sur la Syrie    Production pharmaceutique : signature d'un contrat entre "Enad-Shymeca" et une start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle    La Télévision algérienne dévoile sa grille de programmes pour le mois de Ramadhan 2025    Conférence historique sur le rôle de la Fédération du FLN durant la Révolution de libération nationale    Le président de l'APN reçoit une délégation parlementaire de la Slovénie    Des cadres de la DGSN en visite au siège du Conseil de la nation    Education : le gouvernement examine les mesures proposées pour la révision des programmes scolaires    Le président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le Commandant d'AFRICOM    Skikda: 162 millions de dinars pour la réhabilitation des infrastructures devant accueillir une partie des Jeux scolaires africains    Union nord-africaine de football: "un intérêt croissant pour le football scolaire de la part de la CAF"    CNFE: plus de 6500 stagiaires formés en 2024    Le Directeur général de la Protection civile en visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'El Meghaier        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Etat n'a pas respecté les règles de rationalité
Dépenses et trajectoire budgétaire
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2016

L'Algérie pâtit d'une expansion des dépenses publiques très importante.
La pro-cyclicité des dépenses a prévalu au détriment des règles, peut-on lire dans le document portant sur le "Nouveau modèle de croissance économique et trajectoire budgétaire 2016-2019". Il y est expliqué que la pression sociale et la volonté de l'Etat de bâtir rapidement un large réseau d'infrastructures économiques et sociales ont conduit à une forte pro-cyclicité des dépenses publiques. Il y est également souligné que l'accroissement des revenus fiscaux pétroliers s'est généralement accompagné d'une expansion de la dépense budgétaire avec comme corollaire, une augmentation du déficit budgétaire. Cette trajectoire budgétaire, l'Etat veut aujourd'hui la réajuster dans le cadre du "Nouveau modèle de croissance économique", en y mettant de la rigueur. L'ajustement budgétaire est basé sur, entre autres, un prix du baril à 50 dollars en 2017, 55 dollars en 2018 et 60 dollars en 2019 et sur un taux de change de 108 dinars pour un dollar. Ne s'agit-il pas là de projections risquées ? Souhil Meddah est expert en finance. Il estime qu'il est difficile d'établir des prévisions sur la base de facteurs exogènes. Il ajoute toutefois qu'il y a des indicateurs qui montrent que le marché pétrolier va probablement se stabiliser dans les prochaines années. Une hypothèse plausible, d'autant plus que le niveau mondial des investissements dans le secteur des hydrocarbures a baissé et que la demande pétrolière mondiale est en train de se reprendre. Meddah rappelle que le taux de change dollar/dinar varie en fonction du prix du baril. En cas de stabilité des cours du brut autour de 55 et 60 dollars, avec un dollar moins erratique, et un taux de la FED moins élevé, il n'y aura pas de risque sur la parité du dinar. Et puis, dit-il, le pays peut toujours modifier les choses dans les lois de finances. L'hypothèse de la parité peut ainsi changer à tout moment. Par ailleurs, la relance keynésienne enregistrée, ces dernières années, ne risque-t-elle pas de marquer le pas sous l'effet de la contraction de la dépense publique, conséquemment au réajustement budgétaire, dans le cadre de ce nouveau modèle de croissance ? L'approche économique keynésienne observée depuis quelques années, s'était toujours basée sur un impératif simple, celui de la dépense publique, selon les termes de Souhil Meddah. Celle-ci a toujours constitué le principal moteur de la croissance, un instrument de distribution directe et indirecte des revenus (salaires, sous-traitance, rémunération des PME et TPE ...). Et, le "Nouveau modèle" en projet, compte, d'après lui, diversifier ces mécanismes, en adoptant d'autres dispositifs dont pourrait faire partie la commande privée, par exemple. Cette nouvelle vision, note-t-il, appelle à des modalités à la fois programmatiques mais libérales pour atteindre cet objectif. L'économie nationale ne passera pas du tout au tout. Mais, ajoute l'expert, on va assister à une période de transition où l'Etat investisseur va remplir la fonction de régulation. Le basculement risque cependant de ne pas se faire en douceur... Souhil Meddah estime que le passage vers le nouveau modèle économique, avec une trajectoire budgétaire soutenable, nécessite tout un ensemble de mesures dont la finalité est de suppléer les impératifs immédiats (budget de l'Etat, déficit, etc.), mais aussi, d'anticiper sur certains préalables. Et, cela commande d'aller vers des dispositions à court terme, sans perdre de vue, la feuille de route 2017-2019. Et à juste titre, formule-t-il, et dans la diversification des ressources de financement, nous pouvons évoquer la limitation de la dépense publique qui devrait laisser place à d'autres formes de financements internes telles que les partenariats public-privé (PPP, etc.), et des apports participatifs cessibles dans le cadre des apports externes comme le Build, Operate and Transfer (BOT, etc.).
Y. S.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.