Le rythme ininterrompu du phénomène de la "harga" dans la wilaya d'Oran a atteint des proportions inquiétantes en septembre et octobre qui ont enregistré 140 cas d'émigration clandestine par voie maritime. Une cadence qui ne semble pas s'estomper puisque les services de sécurité ont réussi, tôt dans la matinée de jeudi, à mettre en échec une tentative de 52 candidats dont des mineurs. Une famille comprenant les parents et leurs trois enfants âgés de 3, 4 et 6 ans figurait parmi les harragas qui ont tenté de rallier les côtes espagnoles à bord de 4 embarcations de fortune depuis une plage de Cap Falcon, dans la localité balnéaire d'Aïn El-Turck, avons-nous appris de sources concordantes. Dans les 4 barques de pêche dotées d'un moteur, les gendarmes ont arrêté 15, 14, 12 et 11 harragas. L'interception des harragas par les forces navales de la façade ouest a eu lieu à 11 km au nord d'Aïn El-Turck, a-t-on précisé de même source. Par ailleurs, les policiers de la daïra de Boutlélis ont interceptés 14 individus, âgés entre 19 et 30 ans, à bord d'une camionnette, alors qu'ils se préparaient à embarquer à bord d'un canot pneumatique depuis la plage du Cap Blanc. De la drogue a été aussi trouvée en leur possession. Au large de Mostaganem, 10 candidats à l'émigration clandestine, dont un mineur, ont été interceptés, jeudi, par les éléments des forces navales. Les jeunes harragas, dont 8 originaires de Mostaganem et 2 de Sidi Bel-Abbès et Chlef, avaient pris la mer à partir de la plage de Kef Lasfar dans la daïra d'Achaâcha. Il s'agit de la deuxième tentative mise en échec par les services de sécurité en l'espace de 48 heures. K. R. I./A. A./M. S.