Pénétrant sur la pelouse du stade Habib-Bouakeul sous un tonnerre d'applaudissements et quittant le même terrain sous les acclamations du public, Réda Acimi n'oubliera pas de sitôt son retour à Oran pour la première fois comme adversaire du Mouloudia. L'entraîneur des gardiens de but de l'USMA était tout ému au moment de quitter l'enceinte oranaise, à l'issue du choc entre coleaders du classement. "Franchement, cela m'a beaucoup touché. J'ai été profondément marqué. Quand tu es autant applaudi, autant respecté et autant aimé, cela veut dire une chose : ‘J'ai laissé ma place propre.' Et que ce que j'ai fait ici a été bien apprécié et demeure toujours bien perçu. C'est le plus important", nous glissait, avant le départ de la délégation usmiste, Réda Acimi. L'ancien gardien de but international ne cachait pas, non plus, sa satisfaction de "voir le MCO en si bonne santé sportive". "Cette équipe m'a agréablement surpris. Je pense que si elle continue à travailler à ce rythme et qu'on laisse Omar Belatoui travailler sereinement, cette formation réalisera beaucoup de belles choses", renchérira Acimi. L'entraîneur des Rouge et Blanc d'El-Hamri était, de son côté, (presque) aussi optimiste. "J'avais dit en début de saison que mon objectif était de faire en sorte que le MCO termine parmi les cinq premiers. Malgré le nul, j'ai encore élevé mon niveau d'exigence puisqu'on vise désormais l'une des trois premières places au classement final", affirmera Belatoui "convaincu que c'est le terrain du stade Bouakeul qui a privé le MCO d'une victoire face à l'USMA". Un argument aussi convaincant que l'animation offensive de "son" Mouloudia, incapable, vendredi, de se créer la moindre occasion de but. Ni en attaque placée ni sur un quelconque exploit individuel. Rachid BELARBI