Un don de l'association française Solidarité enfants d'Algérie, domiciliée à Vaulx-en-Velin en France, composée d'animateurs d'origine algérienne, a permis de réhabiliter le centre psychopédagogique Amel des enfants trisomiques. Situé à Hay Salam, dans la commune de Chlef, le centre psychopédagogique Amel des enfants trisomiques a connu, depuis quelques années, plusieurs travaux de rénovation. Cet établissement qui dépend de l'association locale des handicapés mentaux, Amel, compte, selon son directeur Mokhtar Rahmani Larbi, 130 enfants trisomiques qui y sont quotidiennement pris en charge en demi-pension. "C'est suite à un don de l'association française Solidarité enfants d'Algérie, domiciliée à Vaulx-en-Velin en France, et composée d'animateurs d'origine algérienne, qui multiplie depuis plusieurs années ses déplacements sur les lieux, que cet établissement, réalisé au départ en préfabriqué, est maintenant en dur. Nous avons également procédé à l'extension de la cuisine, à la construction d'une salle de jeux thérapeutiques (une ludothèque), d'une salle de psychomotricité, en plus d'un bloc administratif qui sont tous opérationnels depuis le début de cette année." Toujours dans le cadre de ce même jumelage, l'association française s'est également engagée à équiper ces nouvelles infrastructures. "Un équipement qui arrivera prochainement ainsi que les animateurs de cette association", annonce le directeur du centre. Ce dernier explique que le centre accueille, pour le moment, des trisomiques âgés de 6 à 36 ans qui sont répartis en trois catégories. Selon lui toujours, la première catégorie concerne les enfants entre 6 et 12 ans, la deuxième, celle des adolescents entre 13 et 18 ans, et la troisième regroupe les trisomiques âgés entre 18 et 36 ans, à savoir les adultes. "Chacune de ces trois catégories est encadrée par des animateurs ou des orthophonistes dont la plupart sont suivis en matière pédagogique par la DAS. Des cours de jardinage, de couture et de restauration sont dispensés à l'intérieur du centre, suite à des conventions passées entre le CFPA et la direction de l'environnement qui délivre, pour sa part, aux trisomiques intéressés des attestions qui leur permettent, par la suite, de travailler ailleurs. Quant à la prise en charge psychologique de l'ensemble des trisomiques du centre, elle se fait gratuitement, à la satisfaction de leurs parents", ajoute M. Rahmani Larbi qui rappelle que la responsabilité des enfants trisomiques est aussi celle des parents. AHMED CHENAOUI