Une lueur d'espoir se profile à l'horizon pour les souscripteurs AADL des programmes 2001 et 2002 dont les demandes de logement n'ont pas été satisfaites à ce jour. Leurs représentants ont été reçus, hier, par le directeur général Tarek Belaribi qui, selon eux, a affiché une bonne volonté de régulariser leur situation, notamment pour ceux ayant rempli convenablement toutes les conditions requises. Ces postulants pour la formule location-vente ont fait part de leurs doléances au premier responsable de l'AADL et soulevé les problèmes qui ont conduit au blocage de leurs dossiers. Il s'agit de la contrainte de l'âge, notamment pour les souscripteurs retraités âgés de 70 ans tenus de payer le montant restant du prix total du logement en une seule traite, soit 2 millions de dinars. Ceux dont l'âge avoisine les 70 ans sont, eux aussi, obligés de s'acquitter de mensualités fixées entre 40 000 et 130 000 DA, dépassant de loin leur salaire ! Insoutenable pour un retraité. Face à cette épineuse problématique, le collectif des souscripteurs a suggéré un certain nombre de propositions au DG de l'AADL qui, tient-il à préciser, a prêté une oreille attentive aux solutions proposées. "Nous avons, pour ce cas précis, demandé au directeur général d'accepter l'engagement chez un notaire ou un huissier de justice du conjoint du souscripteur ou de ses enfants à payer le montant restant du prix du logement", explique Mohamed, un des membres de la délégation reçue à la direction générale. Le DG a promis de "transmettre l'ensemble de ces suggestions à qui de droit". Quant à l'obstacle de l'héritage qui a concerné de nombreux demandeurs, M. Belaribi a été clair. "Ceux qui, dans le cadre d'un héritage, ont bénéficié d'un appartement au sein d'une villa par exemple, verront leur dossier rejeté. Pour ceux dont les biens sont encore en indivision, ils n'ont qu'à faire un recours et on réexaminera leur dossier", affirment les postulants en reprenant les dires du DG. Belaribi : "Celui dont la demande est conforme n'a rien à craindre" Une chose est certaine, M. Belaribi leur a promis de réétudier les demandes au cas par cas. Mais il a fait savoir à ses "hôtes du jour" que le fichier national a révélé d'innombrables cas de fraude dont des fausses fiches de paie établies comme pièce du dossier de demande par complaisance. La DG a approfondi ses recherches en étroite collaboration avec d'autres institutions et a pu débusquer ces faussaires qui se sont révélés non affiliés à la Cnas. "Pour les fraudeurs, si vous détenez des preuves, vous n'avez qu'à appliquer la loi. Nous sommes, nous-mêmes, contre ces gens", ont souligné les délégués des souscripteurs en réponse aux remarques de M. Belaribi. L'administration de l'AADL a demandé à cette catégorie de fournir le document de leur affiliation à la Cnas de l'exercice 2013, année de réactualisation de leurs demandes. "Les dossiers de ceux qui fourniront cette pièce seront débloqués et suivront le cheminement normal jusqu'à la remise des clés", déclarent les délégués qui ont repris les promesses du DG. "Celui dont la demande est conforme n'a rien à craindre", a promis M. Belaribi. B. K.