Le quota de pêche de thon rouge de l'Algérie pour 2017 a été porté à 1 046 tonnes, alors qu'il avait été fixé initialement à 546 tonnes par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta), selon un responsable du ministère de l'Agriculture, cité par l'APS. Après de laborieuses négociations de la délégation algérienne lors de la réunion de la Cicta, tenue en novembre dernier à Vilamoura (Portugal), cette organisation mondiale a donné son aval pour augmenter de 500 tonnes le quota initialement fixé pour l'Algérie sur 2017, qui était de 546 tonnes et passant ainsi à 1 046 tonnes, explique le coordonnateur général chargé de la pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Tahar Hammouche. La réunion de la Cicta tenue en 2014 à Gênes (Italie) au cours de laquelle elle avait défini le plan de répartition des quotas de pêche par pays jusqu'à 2017, l'Algérie avait bénéficié d'une augmentation graduelle de son quota qui avait été fixé à 243 tonnes au titre de l'année 2014, à 370 tonnes en 2015, à 460 tonnes en 2016 et à 546 tonnes en 2017, soit environ 2% du total admissible de capture (TAC). En fait, l'Algérie n'a cessé de défendre son droit de rétablissement de sa quote-part historique qui lui avait été enlevée en 2010.