Pouvoir et opposition en République démocratique du Congo vont cogérer le pays durant la transition entre la fin du mandat du président Joseph Kabila, le 20 décembre, et l'élection de son successeur, en vertu d'un accord laborieusement conclu après plus de 13 heures de tractations. L'accord signé suite à la médiation de l'épiscopat congolais autorise M. Kabila à demeurer à la tête du pays jusqu'à la "fin 2017", en contrepartie de la création d'un Conseil national de transition (CNT) présidé par l'opposant historique Etienne Tshisekedi et la nomination d'un Premier ministre issu de sa coalition "le Rassemblement". Les évêques se sont déclarés "heureux" d'avoir réussi à "aboutir à un compromis politique inclusif", selon le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) Mgr Marcel Utembi, qui a estimé que cet accord avait l'avantage "d'éviter au pays le chaos". R. I./Agences